À Cotonou, la Police républicaine mène une vaste opération de vérification et d’identification des conducteurs de taxi-motos, communément appelés « zémidjans ». Cette intervention, lancée dans le département du Littoral, s’inscrit dans une démarche de sécurisation du transport urbain et de lutte contre les irrégularités dans le secteur.
Sur le terrain, les policiers exigent des conducteurs la présentation de plusieurs documents, notamment une pièce d’identité valide, la preuve de paiement de la taxe d’exploitation et un titre de propriété du véhicule à deux ou trois roues. En cas de défaut de présentation de ces pièces, les engins sont immédiatement conduits à la fourrière. Plus de 500 motos ont été saisies et transférées au commissariat central de Cotonou, selon Bip Radio.
Cette action s’aligne sur les mesures annoncées depuis février dernier par la mairie de Cotonou. Dans un communiqué daté du 24 février 2025, le secrétaire exécutif de la municipalité, Anges Paterne Amoussouga, avait notifié aux conducteurs de taxi-motos qu’un contrôle rigoureux débuterait le 1ᵉʳ avril 2025 sur toute l’étendue de la commune. L’objectif : éradiquer les numéros d’immatriculation frauduleux et assurer la régularité du paiement de la taxe annuelle d’exploitation.
Cette taxe, fixée à 4 800 FCFA pour les deux roues et à 7 200 FCFA pour les engins à trois roues, s’accompagne de frais d’enregistrement de 300 FCFA. Les montants devaient être réglés avant le 31 mars 2025 auprès de la régie principale des recettes non fiscales, située à Gbèdégbé, dans le 13ᵉ arrondissement. Les retardataires s’exposent désormais à une pénalité équivalente à 50 % de la taxe due, ainsi qu’à des frais de fourrière. L’opération en cours s’inscrit donc dans la suite logique des décisions municipales.
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