Énergie renouvelable : une batterie révolutionnaire annoncée aux USA

Nicholas Doherty - Unsplash

L’une des principales entraves à l’adoption généralisée des énergies renouvelables est la gestion de leur intermittence. En effet, le soleil ne brille pas en continu et le vent ne souffle pas de manière constante. Cette variabilité pose un défi majeur : comment stocker efficacement cette énergie lorsqu’elle est abondante pour la redistribuer quand elle fait défaut ? Actuellement, le stockage d’énergie fait appel à diverses technologies, dont les batteries à lithium et les systèmes de pompage-turbinage, mais ces solutions restent coûteuses et parfois peu durables.

Aux États-Unis, une percée significative pourrait changer la donne dans le domaine du stockage des énergies renouvelables. Des chercheurs du Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) ont développé une nouvelle génération de batteries à flux redox, utilisant des matériaux déjà largement disponibles et employés dans l’industrie, ce qui pourrait faciliter leur production à grande échelle.

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Ces batteries innovantes exploitent un composé organométallique de chlorure de fer (III) et d’acide nitrilotri-méthylphosphonique, couramment utilisés dans le traitement des eaux pour prévenir la corrosion. Leur utilisation dans les batteries à flux redox est une première, et elle ouvre des perspectives intéressantes pour le stockage de grandes quantités d’énergie.

La capacité de ces batteries à maintenir une efficacité quasi totale après 1000 cycles de recharge est particulièrement remarquable. Cette performance supérieure diminue nettement les pertes en capacité, un avantage crucial pour les applications à long terme. Par comparaison, les technologies précédentes subissaient une dégradation de capacité bien plus marquée après un nombre inférieur de recharges.

Gabriel Nambafu, un chercheur clé du PNNL, joue un rôle central dans le développement de cette technologie. Sous sa direction, l’équipe a non seulement réussi à améliorer la durabilité des batteries à flux redox mais aussi à les rendre plus économiques et fonctionnelles pour une utilisation industrielle.

Cette avancée pourrait représenter un tournant dans la transition vers une énergie plus propre et plus durable. Par leur capacité à être produites en masse et leur durabilité accrue, les nouvelles batteries à flux redox du PNNL pourraient bien être l’allié tant attendu pour surmonter les défis du stockage des énergies renouvelables.

2 réponses

  1. Avatar de Jean Yves Cadieux
    Jean Yves Cadieux

    Le titre de l’article est en discordance avec l’article lui même. Malheurseusement.

  2. Avatar de Le baikal
    Le baikal

    Les effets d’annonce a l’americaine…

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