Maghreb, Afrique sub-saharienne: ces pays pourraient décrocher des investissements du G7

Nairobi - Kenya (Brian Siambi)

L’Afrique attire de plus en plus l’attention des investisseurs internationaux, notamment dans le secteur des énergies propres. Les pays du continent rivalisent pour attirer les fonds nécessaires à leur développement économique et à la transition énergétique. Parmi eux, le Maroc se distingue grâce à ses politiques favorables et ses initiatives innovantes. Un rapport récent de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), commandé par la présidence italienne du G7, met en lumière les efforts de certains pays africains pour attirer des investissements dans les technologies énergétiques durables. Le Maroc, l’Égypte et le Kenya ont su tirer parti de leur mix énergétique à faibles émissions, de leur main-d’Å“uvre croissante et de leurs coûts compétitifs pour devenir des destinations attrayantes pour les investisseurs.

L’un des aspects clés du rapport est l’accent mis sur les industries émergentes en Afrique. Il s’agit notamment de la fabrication de technologies propres telles que les batteries de véhicules, les panneaux solaires et les éoliennes. Ces industries joueront un rôle crucial dans la transition énergétique du continent au cours des prochaines décennies.

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Le Maroc, en particulier, est mentionné aux côtés de l’Éthiopie et du Rwanda pour ses politiques soutenant la croissance industrielle par des technologies durables. Grâce à ces initiatives, le Royaume pourrait se positionner comme un leader en matière de développement des énergies propres en Afrique.

Cependant, le rapport note également que le soutien des institutions financières internationales sera crucial pour surmonter les coûts initiaux élevés associés à ces projets. Les auteurs recommandent des mesures pour maintenir les tarifs de l’électricité à un niveau abordable et améliorer la fiabilité des infrastructures, facilitant ainsi les investissements des petites et moyennes entreprises.

Le rapport de l’AIE arrive à un moment crucial pour l’Afrique, où la nécessité d’investissements dans les technologies énergétiques propres n’a jamais été aussi urgente. Les efforts coordonnés entre les gouvernements africains, les nations développées, les institutions financières internationales et les organisations de développement pourraient transformer le paysage énergétique du continent, avec le Maroc en tête de file pour attirer des investissements massifs du G7.

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