Maghreb: cet aéroport complètement débordé, voici pourquoi

Avec l’arrivée des beaux jours, la période estivale marque le retour des grandes migrations touristiques vers des destinations prisées. C’est notamment le cas de Marrakech, où l’aéroport international Marrakech-Menara se retrouve au cœur d’une situation complexe. Depuis le début de l’été, cet aéroport connaît une affluence record, exacerbée par l’arrivée simultanée de touristes internationaux, de Marocains résidant à l’étranger, ainsi que de visiteurs locaux. Cette convergence crée un véritable défi logistique pour les infrastructures actuelles.

L’engorgement de Marrakech-Menara n’est pas un phénomène isolé, mais le symptôme d’une capacité d’accueil qui peine à suivre le rythme soutenu de la demande touristique. En juillet et août, période phare de l’activité touristique, l’aéroport voit passer des milliers de visiteurs, mettant les installations à rude épreuve. Les responsables de l’aéroport, en collaboration avec les autorités locales, multiplient les efforts pour optimiser le flux des passagers et garantir la fluidité des opérations. Cela passe notamment par des améliorations temporaires et des mesures d’urgence pour pallier les insuffisances structurelles de l’aéroport.

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Au-delà des réponses immédiates, des projets de long terme sont également sur la table. Farid Chourak, Wali de la région Marrakech-Safi et Gouverneur de la préfecture de Marrakech, a récemment confirmé le lancement imminent de travaux ambitieux, incluant la construction d’un nouvel aéroport destiné aux vols low-cost. Situé à environ 30 kilomètres de la ville, ce projet vise à désengorger l’aéroport principal en redistribuant une partie du trafic aérien. De plus, il est prévu d’agrandir le terminal existant ainsi que les plateformes, afin d’augmenter la capacité d’accueil des avions et des passagers durant la haute saison.

Ces initiatives sont cruciales pour l’avenir touristique de Marrakech et de sa région. Elles permettront non seulement d’améliorer l’expérience des voyageurs, mais aussi de soutenir le développement économique local en renforçant l’attractivité de la destination. Toutefois, la mise en œuvre de ces projets devra être suivie de près, car elle implique de nombreux défis, tant sur le plan logistique que financier. Le succès de ces transformations dépendra en grande partie de la capacité des différents acteurs impliqués à collaborer efficacement et à respecter les échéances fixées pour éviter que les périodes de pointe ne se transforment en goulets d’étranglement critiques.

Une réponse

  1. Avatar de Chafic
    Chafic

    en tant que marocain je supporte plus le tourisme de masse qui cause des vrais dégâts sur le paysage et les monuments. De plus, le maroc est devenu une vraie poubelle, la pollution causée par le tourisme de masse est devenu une catastrophe qui détruit les sites et monuments anciens… Le tourisme de masse est néfaste. D’ailleurs, de plus en plus de pays ayant historiquement un tourisme de masse réduisent le nombre de tourisme comme par exemple le Japon qui décide de réduire le nombre de touristes dans certains sites et lieux trop visités. Des sites tombent en ruine et l’argent du tourisme ne suffit plus à rénover ces sites et bâtiments d’époques qui coûtent trop cher à entretenir. La France aussi, par exemple au Mont St-Michel où le tourisme à causé des dégâts importants au point où ils ont décidé de fermer certains sites et baisser le nombre de touristes. Les locaux n’en peuvent plus de ce tourisme de masse qui a détruit de nombreux sites. Si le maroc s’acharne avec le tourisme de masse, les dégâts seront irréversibles. Surtout que les caisses sont vides, une forte pauvreté et misère extrême. Stop au tourisme de masse. ou alors faut promouvoir d’autres régions pour désengorger Marrakech et compagnies.

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