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Bénin: nous allons travailler à ce qu’on puisse relire le code électoral, selon l’He Woroukoubou

Habibou Woroucoubou (photo DR)

(Suite et fin de la grande interview avec l’He Woroukoubou) Cela fait maintenant plus de huit ans que le Bénin est dirigé par le président Patrice Talon. Si les soutiens de l’actuel régime pensent que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, d’autres acteurs politiques disent tout le contraire.

Dans un entretien accordé à votre journal, le député du groupe parlementaire Les démocrates, Habibou Woroukoubou de la 8ème circonscription électorale, a dans son décryptage porté de sérieuses réserves à la stratégie de développement de la rupture. Pour lui, le Bénin se porte moins bien qu’on tente de le faire croire sur tous les plans. Nous vous proposons lecture de la deuxième partie de l’interview après la diffusion de la première partie dans une précédente parution.

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Honorable député que bilan faites-vous alors sur le plan politique en 8 ans de gouvernance?

Monsieur le journaliste, c'est le même Président, Patrice Talon, qui a fait voter en 2019 une loi qui porte statut de l’opposition. Et dans cette loi, le rôle dévolu à l’opposition, c'est porter une voix discordante à celle de la mouvance présidentielle. C'est critiquer le programme du gouvernement, c'est critiquer les actions, les décisions du gouvernement. C'est le gouvernement qui donne, par sa loi, ce rôle à l'opposition. Comment l'opposition politique peut-elle alors être un problème ? C’est le gouvernement qui a défini les conditions dans lesquelles l'opposition agit. C’est écrit à l’article 4 du Statut. La critique du programme, des décisions et des actions du gouvernement. Alors, que fait de plus l’opposition ? Faire des propositions alternatives, allant vers l'alternance, le renouvellement du pouvoir. C’est ça ce que la loi de 2019 sur le statut de l’opposition dit.
Et je pense que c'est une des caractéristiques de la gestion du pouvoir de rupture, c'est-à-dire le passage en force, la transition forcée. Oui. Je pense que cela ne correspond pas au modèle démocratique que nous avons. Le modèle de gouvernance démocratique qui est le nôtre requiert la gestion participative. Ce n’est pas la dictature, ce n’est pas l’arbitraire, ce n’est pas le passage en force. Et c’est justement ce qui a conduit à la déconstruction des acquis démocratiques que nous avons eu depuis 1990. 
Lorsqu’on parle de démocratie, c’est la séparation des trois pouvoirs à savoir l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Aujourd’hui, est-ce que ces trois pouvoirs sont séparés au Bénin ? (...) Toutes les institutions de la république sont constituées rien que des partisans de Patrice Talon. Et c’est ce qui justifie la situation actuelle de notre pays.
Sur la question du code électoral, je crois que cela rentre dans les réformes politiques initiées depuis 2018 par le pouvoir de la rupture et qui a conduit à la prise d'un certain nombre de lois que nous avons qualifiées il n'y a pas longtemps de lois scélérates. En partant déjà de la révision de la constitution, nous avons dit que c’était non consensuelle, parce que cette révision a été faite par un parlement monocolore constitué à 100% d'une même chapelle politique. C'est pour la première fois dans l'histoire de notre pays que nous avons connu cela. Et c'est cette législature qui a introduit la notion de parrainage à l'insu du peuple béninois et qui a voté la première loi modificative sur le code électoral qui a prévalu aux élections de 2019, 2020, 2021. Et tout le monde voit les conséquences.
Sur le suffrage, la constitution est claire. Fixer, un taux de suffrage au niveau national pour la répartition est anticonstitutionnel. Le taux de suffrage qui était fixé pour les élections de 2023, c'était 10 % et c’était taillé sur mesure. Ce qui a conduit à l'exclusion des autres partis politiques, et permis seulement au parti siamois du président d'aller aux élections. Et en 2023, sur les 14 ou 15 parties que nous avons, seulement 3 ont pu s'en sortir. Et aujourd'hui, on essaie sur la base de quoi on remonte alors ce taux à 20%. Et ce n'est pas sur le plan national, mais par circonscription électorale. Pourquoi ? Quelles sont les études qui ont été menées pour trouver que les trois partis que nous avons, c'est déjà trop ?
Pour les élections passées, aucun parti n'a réuni les 20% dans la moitié des circonscriptions électorales. Aucun ! Et pourquoi vous pensez qu'il y aurait un parti qui pourra réaliser alors les 20% au niveau de chacune des 24 circonscriptions électorales ? C'est de l'aberration. On nous envoie directement au mur. Et c'est la raison pour laquelle j'ai dit, même au niveau de la mouvance présidentielle, les plus lucides n'accepteront pas. Parce que tout électeur, tout cadre béninois épris de paix et de justice ne peut pas accepter un tel code. Cela dit, nous allons travailler à ce qu'on puisse relire ce code, parce que même au sein de la mouvance, nous sommes convaincus qu'on a des collègues honnêtes, intellectuellement bien assis, qui sont convaincus que ce code-là n'est pas bon pour les élections (...) On doit pouvoir corriger cela, si nous voulons aller à une élection juste, équitable et transparente. 

Sur le plan social, qu’est-ce que vous faites comme appréciation de ce qui a été fait jusque-là ?

Sur le plan social, la première chose devrait être l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Et quand on parle de travailleurs, nous avons les travailleurs pour le compte de l'Etat et les travailleurs pour leur propre compte. Il ne s'agit pas de venir nous parler de cantine scolaire pour dire que nous faisons du social. Lorsque vous réalisez des prouesses économiques, ce sont les populations qui en bénéficient d'abord. Et ce n'est pas à vous d'aller leur dire, elles-mêmes, elles ressentent déjà cela, et elles vont même parler à votre place. 
Mais voilà, le gouvernement constitue un obstacle même pour ceux qui ont produit pour vendre. On met des taxes partout. On empêche les gens de vendre leurs produits à un prix rémunérateur. Je pense que là, c'est une mauvaise politique. Ce sont les producteurs que nous avons dans le domaine de l'agriculture, qui constituent à plus de 60% de notre population et qui contribuent largement à notre PIB. Quelles sont leurs conditions aujourd'hui ? 
Déjà, les producteurs ne sont même pas en mesure de bénéficier du fruit de leur production. Qu'est-ce que le gouvernement fait à leur endroit ? Du point de vue de leur santé. Est-ce que chacun d’eux peut se soigner aujourd'hui à moindre coûts au niveau de nos hôpitaux ? Est-ce que chacun peut se nourrir aujourd'hui au moins trois fois par jour ? Est-ce que chacun a la possibilité d'envoyer aisément son enfant à l'école, supporter la scolarité des enfants du primaire, secondaire et dans les universités ? Est-ce qu'à la fin de la formation, les enfants qui sont formés trouvent facilement de l'emploi pour venir en aide à leurs parents? Est-ce que ces personnes-là payent moins d'impôts ? Est-ce que ces personnes-là sont décemment logées? Voilà autant de questions.
On n'est pas contre l'industrialisation. Mais ça nécessite alors une approche qui mette à l'aise tous les acteurs de la chaîne de production. C'est ça que nous n'observons pas.
Est-ce que les Béninois ont vu leur salaire doubler? Demandez aux travailleurs, ils vont vous dire. Ce qu'on vous donne par la main droite, on vous prend ça par la main gauche. Et on confie nos structures étatiques à des expatriés. Donc, nous sommes revenus dans le néocolonialisme porté par notre propre chef d'Etat. Si effectivement, le Béninois a échoué, comme on le dit, les étrangers qu'on a amenés là, montrez-nous qu’ils sont meilleurs par rapport aux Béninois qui étaient là. Montrez les prouesses qu'ils ont réalisées au port autonome de Cotonou, au niveau de la Sbee, au niveau de l'aéroport, de la douane… Quelles sont les prouesses qui ont été réalisées? Ils n'ont qu'à nous faire, depuis qu'ils ont mis des étrangers, des expatriés à la tête de ces différences structures le point des avancées. On n'a qu'à nous montrer, alors, indicateur, statistiques à l'appui, que la production, leur efficacité, leur performance a doublé ou a triplé en comparaison des béninois. 
Quand vous êtes un creuseur de fossés, on vous a trouvé du travail. C'est ça, non ? C'est le travail dont on parle, là ça ? Et pourquoi tout le monde se plaint? Traînez votre micro, monsieur le journaliste. Il est rare aujourd'hui d'aller vers notre peuple, nos populations et quelqu'un vous dit chez moi ça va très bien. Rien ne va. Il vaut mieux qu'on dise la vérité, c'est la raison pour laquelle l'opposition existe. 

C'est pourquoi quand on me demande de féliciter le président pour ce qu’il fait, je dis non, ce n’'est pas mon rôle. Le président de la République est élu pour faire un travail. Mon rôle, c'est de critiquer ce qu'il est en train de faire. C'est de dire ce qui ne va pas. Ses partisans vont dire tout ce qu'il a fait de bien.  

Honorable député, quelles sont vos relations avec les autres membres ou partis représentés au parlement ?

On peut dire que le nouveau parlement, qui a connu la présence de l'opposition, a apporté un nouveau souffle, un nouveau son de cloche à l'assemblée nationale. C'est vrai, nous avons l'inconvénient d'être minoritaire à l'assemblée nationale. Nous n'avons pas la majorité. Et si vous n'avez pas la majorité à l'Assemblée nationale, c'est que le dernier mot ne vous revient pas.
Sinon, nous participons activement à tous les travaux. Toutes les lois qui nous sont proposées, que ce soient les projets ou les propositions de lois qui viennent à l'assemblée nationale, nous participons activement aux travaux. Nous faisons des débats importants pour situer où se trouve le bien et le mal et ce qui est bon pour notre peuple, ce qui est mauvais et ce qu'il faut corriger. Certains se posent même la question de savoir pourquoi nous continuons à le faire. Nous continuons à le faire parce que ces lois, seront appliquées à nous tous. Même si, à un moment donné, nous sommes amenés à ne pas voter certaines lois, parce qu'on n'est pas d'accord, nous travaillons pour les mettre en forme puisque ces lois seront appliquées à tout le peuple béninois.
Nous faisons d’importants débats, des débats contradictoires entre nous au niveau des députés à l'assemblée nationale et c'est les questions sur lesquelles on ne s'entend pas qu'on est obligé de rejeter. Mais ça permet au peuple de suivre, de connaître les incongruités qu'il y a dans telle ou telle lois.
Seulement, nous ne sommes pas dans la dynamique de la compromission. On dit que la viande que tu ne veux pas manger, il ne faut pas partager ça avec les dents. Ce qui  est proposé de bon, nous allons apporter notre soutien à ça. Mais quand ce n’est pas bon on dira aussi que ce n'est pas bon.  
Vous allez voir que la plupart des lois qui ont été votées sans notre accord, Ils sont obligés de revenir là-dessus parce que c'est juste pour un temps. Ils votent des lois pour des circonstances. Alors que ce n’est pas bien. La loi doit être impersonnelle. La loi doit être objective. Ça doit pouvoir s'appliquer, résister au temps. Mais lorsque vous taillez des lois sur mesure, et que la situation change, vous êtes obligés de revenir encore là-dessus. Et c'est la raison pour laquelle ils vont eux-mêmes se retrouver dans une situation où ils seront confrontés aux propres lois qu'ils ont votées.

Où en sommes-nous par rapport à l’audit du fichier électoral ?

Effectivement, c'est nous, le parti Les Démocrates, qui avons soulevé cette préoccupation. Et ce, c'est par rapport aux élections de 2023. On a constaté qu'il y a des concitoyens qui se sont retrouvés à près de 20 à 30 kilomètres de leur lieu habituel de vote. Et là, on ne peut pas dire que c'est seulement les militants de notre parti. C'est tout le peuple béninois qui est concerné.
Nous avons eu simplement le courage de poser le problème. Cela ne veut pas dire alors que c'est le problème du Parti Les Démocrates à lui seul. Non, pas du tout. Nous on pose le problème pour que les pouvoirs publics cherchent les solutions. Et ça on l'a dit au Président, qui nous a dit d’aller chercher des auditeurs pour auditer le fichier. Bon, la contribution que l'on peut apporter, on peut alors chercher les experts qui vont faire ce travail-là, mais c'est au pouvoir public, de s'en occuper.
L'audit qu'on a à faire, c'est celui du fichier électoral passé, parce que le fichier prochain n'existe pas encore. Et c'est la raison pour laquelle, déjà pour le fichier prochain, nous sommes en train de dire que le mécanisme qui permet de sortir la liste électorale n'est pas bon. L'agence nationale d'identification des personnes, tel que ça fonctionne aujourd'hui, c'est sous la coupole simplement du chef de l'État. C'est le chef de l'État qui nomme le Dg et toute la composante de cette structure. Ça ne répond pas au protocole additionnel de la Cedeao, qui dit que pour l'élaboration de la liste électorale, il faut que tous les acteurs soient impliqués. Ce qui n'est pas le cas actuellement.
En réalité, ce n'est pas le rôle du parti Les Démocrates, c'est le rôle du pouvoir public d'organiser une élection transparente, équitable et juste. Alors nous attendons qu’il prenne l’initiative pour qu’on confie cela à des experts et que la société civile et tous les autres acteurs, qui ne sont même pas des acteurs politiques, puissent apporter leur contribution. Et là, tous les acteurs sont présents et tout le monde aura ses yeux là-dessus. Tu me surveilles, je te surveille. C'est comme ça en réalité que ça marche. Mais malheureusement, à ce niveau aussi, on ne nous a pas encore écouté.

Alors, pourquoi, selon vous, il n’y a pas eu la nomination d’un nouveau chef de file de l’opposition?

La loi sur le statut de l'opposition est claire là-dessus. C'est le parti, qui s'est déclaré de l'opposition, qui a la majorité de députés à l'assemblée nationale, qui est automatiquement chef de file de l'opposition. Et c'est au gouvernement selon le texte de prendre l’acte de nomination du chef des fils de l'opposition. Une fois que nous sommes allés aux élections, et de façon claire et nette, on connaît l'opposition qu'il y a au parlement, il n'y en a même pas deux, c'est le parti Les Démocrates seul. A partir de cet instant, le décret devait être pris pour nommer le chef des file de l'opposition. Parce qu'avant d'aller, nous avons fait la déclaration d'appartenance à l'opposition, et notre parti a un chef de parti politique. Donc, si le gouvernement a besoin d'informations, le gouvernement va se rapprocher simplement du parti concerné pour prendre les informations nécessaires de manière à pouvoir prendre le décret. Mais le gouvernement qui a pris cette loi-là, refuse de l'appliquer. Malheureusement, aujourd'hui, il y a un certain nombre de privilèges réservés aux chefs de file de l'opposition dont personne ne jouit. On a pris la loi pourquoi ? Donc on n'applique la loi que lorsque ça nous arrange. Ce n'est pas normal qu'on gouverne un pays de cette façon-là.

Vous avez d’autres griefs contre cette gouvernance et justement vous avez demandé au gouvernement de répondre à des questions orales sur le décès d’un détenu politique en prison

Vous savez, Emmanuel Kant disait que les questions sont plus importantes que les réponses pour la simple raison que chaque réponse à une question suscite une nouvelle question. C'est un devoir pour nous de montrer à la nation ce qui ne va pas et au gouvernement, d'apporter les réponses. Si le gouvernement n'apporte pas les réponses, la faute n'est pas à nous. Le gouvernement a un devoir vis-à-vis du peuple. Il ne gouverne pas les animaux. Les préoccupations qui sont celles du peuple, nous les portons. Mais quand on sait que ce qu'on fait n'est pas bon, on a du mal à apporter la réponse nécessaire.
Sinon, comment vous imaginez qu'un détenu politique depuis près de 4 ans qui n'a fait l'objet d'aucun jugement, qui n'a même pas été écouté par le juge pour savoir  réellement les raisons pour lesquelles il est là ou il est condamné pour tel nombre d'année, que celui-là soit malade, qu'on ne puisse pas lui permettre de se soigner ? Non seulement l'Etat ne le soigne pas mais on ne permet pas à ses parents de le soigner et mieux, pour l'humilier pendant qu'il trouve l'occasion d'être à l'hôpital on va le menotter. Quelle humiliation pour l'être humain ! (...) Et c'est ce que nous déplorons tout le temps. Le cas de Radji n'est que la partie visible de l'iceberg. Ils sont très nombreux là encore.
Le cas de Rékyath Madougou qui n'a pas la possibilité aujourd'hui, de recevoir des visites ou même d’appeler ses propres enfants. Bien entendu, le groupe de travail de l'ONU est venu nous dire ici que c'est une détention arbitraire. Non seulement elle est maintenue en détention, on ne lui permet pas de se soigner, même ses parents ne peuvent pas lui rendre visite. Les détenus politiques n'ont plus de droits ? Le Bénin est-il particulier ?  Et Dieu seul est témoin du nombre de béninois détenus en prison là aujourd'hui qui meurent. Il y a le cas d'Odio Mounirou qui était déjà décédé dans les mêmes conditions avant Radji. C'est le gouvernement qui a la responsabilité de la gestion des prisons, des maisons d'arrêt. C’est pourquoi nous lui avons demandé de venir répondre.

Sur quoi vous comptez Honorable pour aborder tous les chantiers que vous évoquez ?

Je crois qu'il y a un adage qui dit qu'il y a de richesse que d’homme. Nous comptons sur nos militants. Nous comptons sur le peuple béninois. Le jour où vous êtes sur le chemin de la vérité, je crois que vous n'avez rien à craindre. Vous n'avez pas à monnayer ou alors à vous compromettre. Nous, nous pensons que nous sommes sur le chemin de la vérité. Et le peuple béninois ne mérite pas ce qu’il endure aujourd'hui. L'alternance, nous allons la réaliser en 2026. Un pays, ce n'est la propriété de personne.
Nous sommes venus retrouver ça et nous allons laisser ça. La chance que nous pouvons donner à notre peuple, c'est de lui permettre d'avoir les dirigeants qui sont en mesure de pouvoir prendre en compte ses préoccupations légitimes, ses aspirations légitimes. Nous ne gouvernons pas un pays pour nous en tant que dirigeants. Nous le gouvernons pour notre peuple.
Nous sommes au service du peuple et nous sommes en train de mettre nos compétences au service de notre peuple. Le jour où ce n'est pas le cas et que finalement, nous le faisons pour notre personne, ça veut dire qu'on a échoué. On est sorti de l'objectif réel de ce qu'est diriger un pays. La question du développement, ce n'est pas pour eux, ce n'est pas pour leur propre personne, c'est pour le peuple béninois. Et vous allez le faire avec le peuple béninois. Vous ne pouvez pas le faire seul, vous ne pouvez pas le faire en dehors du peuple béninois.
Mais à chaque problème, il y a sa solution. Le jour où on dit qu'il y a un problème, c'est qu'il y a sa solution, sinon ce n'est pas un problème. La solution à la gouvernance actuelle existe. C’est juste une question de temps. C’est pourquoi j’appelle le peuple à la tolérance mais à rester mobiliser pour défendre ses acquis. 
Réalisé par Tognissè Dahandé

6 réponses

  1. Avatar de Tch
    Tch

    Parlement monocolor et de dictature.

  2. Avatar de Kant
    Kant

    « nous allons travailler à ce qu’on puisse relire le code électoral »

    Ils vont apprendre à lire ???

  3. Avatar de Adjachè
    Adjachè

    Habibou Woroukoubou dit :  »…Vous savez, Emmanuel Kant disait que les questions sont plus importantes que les réponses…. »
    Ah oui! Kant le grand philosophe africain n’est ce pas ?
    mdrrr!

  4. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Ce jeune homme.. à de la matière…
    je crois qu’il ira loin en politique…
    Mais je continue à dire…que 2026…il n aura pas d élections..

    1. Avatar de Ouédraogo BASSOLE Djiendjéré
      Ouédraogo BASSOLE Djiendjéré

      Aziz comment peux tu affirmer que ce jeune que tu as toujours brimé ira loin en politique? A l’époque , tu lui disais qu’il n’obtiendra jamais son CEPE
      Ensuite quand toi Aziz, tu as tenté de violer sa grande soeur, et qu’il t’a rossé, tu as promis l’empoisonner…donc arrête vrai dingo

  5. Avatar de Boulogne Tahirou
    Boulogne Tahirou

    Avec ton visage Koubou koubou là c’est maintenant que tu veux relire le code, bandit migrant expert en migration partisane

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