Au Maghreb, les besoins en ressources naturelles sont de plus en plus élevés, de plus en plus importants. C’est notamment vrai pour l’eau. Dans la région, de nombreuses usines de dessalement voient le jour. Mais c’est aussi vrai pour l’électricité. D’ailleurs certains pays se retrouvent dans des situations assez complexes…
C’est notamment le cas en Algérie. Face aux très fortes chaleurs, les citoyens ont tendance à surconsommer de l’électricité, ce qui fait exploser la demande. D’ailleurs, un pic historique a été atteint de dimanche 14 juillet. Jamais la demande n’avait été aussi élevée, comme le confirme la Société Nationale de l’Électricité et du Gaz (Sonelgaz), dans un communiqué de presse.
Record de consommation d’électricité en Algérie
Problème, les infrastructures ont quelque peu du mal à suivre. En effet, le réseau électrique national se retrouve sous-tension, presque saturé. De nombreuses questions se posent d’ailleurs, quant à la solidité du système si jamais la situation venait à perdurer. Le groupe se veut toutefois rassurant, affirmant avoir réussi à passer outre ce pic de consommation, ajoutant que ses exportations vers la Tunisie ont d’ailleurs continué.
Pour autant, cela pousse à réfléchir. Le réchauffement climatique fait exploser les températures dans certaines régions, avec un mercure qui dépasse les 50 degrés, parfois. Climatiseurs et ventilateurs sont donc utilisés à foison, souvent à fond. C’est cette utilisation massive qui a fait exploser la demande en électricité. Résultat, il faut aujourd’hui trouver une manière de limiter la hausse des températures, mais aussi et surtout, une alternative aux climatisations trop consommatrices.
De nouvelles installations mises en sevice, d’ici à la fin de l’année
Dans le but de soulager le réseau, Sonelgaz a confirmé qu’elle allait lancer l’exploitation partielle de la centrale de Mostaganem. Il s’agit de la plus grande du pays. Son lancement pourra permettre d’injecter 450 mégawatts au réseau. De quoi absorber les demandes et répondre aux enjeux et défis que représentent les fortes chaleurs et les pics de consommation. 51 autres nouvelles installations pourraient également être mises en service d’ici à 2024.
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