Une catastrophe naturelle d’une ampleur considérable a frappé l’Éthiopie le 22 juillet 2024. Un glissement de terrain dévastateur s’est produit dans le district de Geze-Gofa, situé dans l’État régional d’Éthiopie du Sud, entraînant la perte d’au moins 146 vies humaines. Ce bilan, communiqué le 23 juillet par les autorités locales, reste provisoire et pourrait malheureusement s’alourdir.
Le drame s’est déroulé dans une zone rurale, vallonnée et isolée, à plus de 450 kilomètres d’Addis-Abeba, la capitale du pays. Cette localisation géographique complexifie les opérations de secours et limite l’accès aux informations détaillées sur l’événement. Les équipes de recherche continuent leurs efforts de manière intensive pour retrouver d’éventuelles victimes supplémentaires.
Parmi les personnes décédées, on dénombre 96 hommes et 50 femmes, reflétant l’impact indiscriminé de cette catastrophe sur la population locale. Ces chiffres soulignent l’ampleur de la tragédie qui a touché cette communauté éthiopienne.
Le glissement de terrain a été provoqué par de fortes pluies, s’inscrivant dans un contexte climatique plus large. En effet, l’État régional d’Éthiopie du Sud fait partie des nombreuses zones du pays ayant subi des inondations en avril et mai, durant la petite saison des pluies. La longue saison des pluies, quant à elle, a débuté en juin dans cette région d’Afrique de l’Est, augmentant les risques de tels événements catastrophiques.
Cette tragédie met en lumière la vulnérabilité de certaines régions éthiopiennes face aux aléas climatiques. Elle soulève également des questions sur les mesures de prévention et de gestion des risques naturels dans ces zones reculées, où l’accès aux secours peut s’avérer difficile.
Les autorités locales et nationales sont maintenant confrontées à plusieurs défis : poursuivre les opérations de recherche et de sauvetage, apporter une aide d’urgence aux survivants et aux familles des victimes, et évaluer les dommages causés aux infrastructures locales.
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