Elon Musk monte au créneau. En effet, le fondateur de Tesla a confirmé sur X (anciennement Twitter) qu’il avait pour nouvel objectif de mettre à mal les stratégies boursières de toutes celles et ceux qui parient sur une chute du cours du géant de l’industrie automobile.
Il faut dire qu’ils sont très nombreux à miser sur de piètres performances du constructeur de véhicules électriques… Et à juste titre, du moins, si l’on en croit les performances du groupe depuis le début de l’année 2024. En effet, entre le 1er janvier dernier et la semaine dernière, le cours de Tesla avait perdu 26%, ce qui en faisait alors l’entreprise la moins performante du S&P 500. Pas vraiment à la hauteur des attentes de Musk.
Elon Musk monte au créneau pour défendre Tesla
Et parmi les personnes qui ont parié sur la chute du cours de Tesla, se trouve… Bill Gates. Le fondateur de Microsoft ne l’a d’ailleurs jamais caché. Et cette décision a toujours fait beaucoup de mal à Elon Musk qui, aujourd’hui encore, semble l’avoir mauvaise. En 2022 déjà, il avait refusé de soutenir les activités philanthropiques de Bill Gates, affirmant que son positionnement en faveur de l’environnement était incompatible avec sa position sur Tesla.
Pour Elon Musk, son groupe est l’une des entreprises, si ce n’est l’entreprise qui en fait le plus au monde en faveur de la lutte contre le changement climatique. Et s’il espère une chose, c’est que Bill Gates se prenne les pieds dans le tapis et se fasse effectivement avoir avec une hausse du cours de l’action Tesla dans les semaines, les mois à venir. Et à ce titre, Musk semble avoir de l’ambition.
Optimus et conduite autonome, pour tout rebooster
Selon lui, deux nouvelles pourraient inverser la tendance : la résolution de la question de la conduite autonome et, enfin, l’arrivée d’Optimus, l’humanoïde dopé à l’intelligence artificielle dont rêve Elon Musk. Et ces prévisions, couplées au fait que l’UE ait annoncé des frais douaniers très élevés sur les véhicules électriques chinois, a redonné de l’espoir aux investisseurs. Sur une semaine, l’action a grimpé de 40%, pour regagner sa valeur initiale au 1er janvier dernier.
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