France : la coqueluche fait des ravages chez les jeunes et adultes

Photo d'illustration : chambre d'hôpital

La coqueluche, de retour. En effet, si tout le monde a déjà entendu parler de cette maladie, peu de monde semble y prêter attention. Que ce soit pour un rappel vaccinal ou face aux premiers symptômes, il faut avoir en tête que la coqueluche est une maladie très handicapante, qui touche aussi bien les nourrissons… Que les jeunes et les adultes !

Dans les faits, la coqueluche est une infection bactérienne. Elle est particulièrement contagieuse, notamment au sein du cercle familial ou amical. Dès qu’une personne tousse, les microbes se propagent assez facilement. On observe d’ailleurs une recrudescence assez soutenue de la maladie, aussi en Croatie, qu’au Royaume-Uni ou même qu’en Allemagne et Espagne.

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Hausse importante du nombre de cas de coqueluche

En France, ce sont plus d’une vingtaine de clusters qui ont d’ores et déjà été découverts depuis le début de l’année. Des dizaines de personnes ont été testées positives à la maladie. Une multiplication des cas, par rapport à 2023, qui s’explique par un taux de reproduction (R0) assez élevé, au-dessus des 15. Les experts s’en alarment d’ailleurs.

Selon eux, toutes les conditions sont actuellement réunies pour qu’une reprise pandémique ait lieu, un peu à la manière de ce qu’il s’est fait avec le COVID-19, à l’époque où le variant Omicron est arrivé… D’autant qu’elle touche aussi bien les nourrissons, que les jeunes, les jeunes adultes et enfin, les adultes. Une infection respiratoire qui peut même devenir mortelle !

De lourds symptômes, mais une maladie qui se soigne

En effet, celle-ci suppose une grave inflammation des bronches et une toux incontrôlable. Chez les personnes à risque (non-vaccinées, enceintes ou âgées), cela peut même se traduire par un décès prématuré. Fièvre, écoulement nasal, difficultés à respirer, les symptômes sont assez nombreux, violents et répétés. La maladie, parfois un peu longue à être décelée, reste toutefois soignable grâce au bon traitement antibiotique. Une vaccination à jour permet également de considérablement limiter les risques.

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