Au cœur du continent africain, une institution financière joue un rôle crucial dans le développement économique et social : la Banque Africaine de Développement (BAD). Fondée en 1964, cette organisation multilatérale regroupe 54 pays africains et 27 pays non africains. Sa mission ? Stimuler le progrès économique durable et réduire la pauvreté en Afrique. Avec un capital de plusieurs milliards de dollars, la BAD finance des projets d’envergure dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’éducation. Son influence s’étend bien au-delà du simple financement, car elle offre également une expertise technique et des conseils stratégiques aux gouvernements et au secteur privé. Récemment, le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a braqué les projecteurs sur un pays du Maghreb qui, selon lui, incarne une success story africaine : le Maroc.
Un quart de siècle de progrès sous l’égide royale
Akinwumi Adesina ne tarit pas d’éloges sur la trajectoire du Maroc ces 25 dernières années. «Depuis un quart de siècle, SM le Roi Mohammed VI est le bâtisseur du Maroc moderne», a-t-il déclaré, soulignant le rôle central du monarque dans la transformation du pays. Sous le règne du roi Mohammed VI, le royaume chérifien a connu une métamorphose profonde, devenant un modèle de stabilité et de développement sur le continent. Le président de la BAD souligne l’impact tangible de la vision royale, qui a propulsé le Maroc dans une nouvelle ère de modernité et de progrès.
Cette transformation se matérialise notamment par un doublement du Produit Intérieur Brut en un quart de siècle, témoignant d’une croissance économique soutenue. Mais au-delà des chiffres, c’est l’amélioration concrète des conditions de vie des Marocains qui impressionne. Le désenclavement des zones rurales, la généralisation de l’accès à l’eau potable et la modernisation du système éducatif illustrent cette volonté de développement inclusif.
Des joyaux technologiques comme symboles du renouveau marocain
Le Maroc de 2024 ne se contente pas de rattraper son retard, il ambitionne de se positionner à l’avant-garde de l’innovation en Afrique. Adesina met en exergue des projets emblématiques qui incarnent cette ambition. Le complexe solaire Noor de Ouarzazate, véritable cathédrale du désert dédiée aux énergies renouvelables, symbolise l’engagement du royaume dans la transition énergétique. Le port de Tanger Med, hub logistique d’envergure mondiale, témoigne quant à lui de la volonté du Maroc de s’imposer comme une plateforme incontournable du commerce international.
La Ligne à Grande Vitesse, première du genre sur le continent africain, incarne parfaitement cette quête d’excellence et de modernité. Elle n’est pas qu’un simple moyen de transport rapide, mais un vecteur de développement économique et social, rapprochant les territoires et stimulant les échanges. Ces réalisations titanesques s’inscrivent dans une stratégie globale alliant infrastructures de pointe et valorisation du capital humain.
Le patron de la BAD salue également l’approche proactive du Maroc en matière d’entrepreneuriat et d’innovation. Le royaume encourage activement les entrepreneurs les plus audacieux, qu’ils évoluent dans des secteurs traditionnels ou dans les technologies de rupture. Cette politique volontariste contribue à diversifier l’économie marocaine et à la rendre plus résiliente face aux chocs extérieurs.
Selon Akinwumi Adesina, la recette du succès marocain repose sur un cocktail savamment dosé : des stratégies sectorielles innovantes, des réformes structurelles courageuses, une diversification économique bien engagée, une gestion macroéconomique prudente et un environnement des affaires en constante amélioration. Cette approche holistique du développement permet au Maroc de se positionner comme un pôle de stabilité et de croissance dans une région parfois turbulente.
Les propos dithyrambiques du président de la BAD à l’occasion de la Fête du Trône résonnent comme une reconnaissance internationale des efforts déployés par le Maroc. Ils illustrent également les liens étroits qui unissent le royaume à cette institution financière panafricaine. Au-delà de l’hommage au souverain marocain, c’est un message d’espoir pour l’ensemble du continent : avec une vision claire et une exécution rigoureuse, l’Afrique peut relever les défis du XXIe siècle et s’imposer sur la scène mondiale.
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