Sénégalais tué par la police en France : ce que l’on sait

(NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Jeudi soir, aux environs de 19h15, un tragique incident s’est déroulé rue Vernet, près des Champs-Élysées, impliquant un sénégalais et les forces de l’ordre. Selon les informations fournies par Laurent Nunez, préfet de police de Paris, un homme de nationalité sénégalaise a été abattu par un agent de police après avoir grièvement blessé un autre policier avec un couteau.

Tout a commencé dans une boutique Louis Vuitton, où un agent de sécurité privée a alerté les policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de la présence d’un homme armé d’un couteau. L’individu, âgé de 27 ans, s’est montré très résistant et a tenté de se rebeller avant de prendre la fuite. Les policiers, rapidement intervenus, l’ont appréhendé peu après.

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Encerclé par les forces de l’ordre, le suspect a alors sorti un couteau et a attaqué un policier, le blessant grièvement. Toujours selon le préfet de police, un second policier, en situation de légitime défense, a ouvert le feu sur l’agresseur, qui est décédé des suites de ses blessures. Le policier blessé a été immédiatement transporté à l’hôpital. Bien que grièvement blessé, son pronostic vital n’est pas engagé.

Le parquet de Paris a confirmé les faits, précisant que le suspect était connu des services de police. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. Cet incident survient dans un contexte de vigilance accrue à Paris, où les forces de l’ordre sont constamment sur le qui-vive à quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques. La présence d’un homme armé d’un couteau dans une zone commerciale fréquentée a immédiatement déclenché une réponse rapide et déterminée des autorités.

Le préfet de police a exprimé son soutien aux policiers impliqués, soulignant le courage et le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans cette situation difficile. « Nos policiers sont confrontés à des situations extrêmement dangereuses et doivent prendre des décisions en une fraction de seconde pour protéger le public et eux-mêmes », a-t-il déclaré.

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