USA : Biden lâché par Obama ?

Photo AP

La course à la Maison-Blanche prend une tournure inattendue alors que des rumeurs circulent sur un possible retrait de soutien de Barack Obama à Joe Biden. Cette nouvelle, si elle se confirmait, pourrait ébranler sérieusement la campagne du président sortant, déjà fragilisée par une série de faux pas médiatiques et de performances peu convaincantes.

Le parcours de Biden ces derniers mois ressemble à un chemin semé d’embûches. Ses apparitions publiques ont été marquées par des moments de confusion et des déclarations maladroites qui ont fait le bonheur de ses opposants. Le point culminant de cette spirale descendante a été le débat face à Donald Trump, qualifié par beaucoup d’observateurs de « calamiteux ». Durant cet échange crucial, Biden a souvent peiné à articuler clairement ses idées, donnant l’impression d’un homme dépassé par les enjeux.

Publicité

C’est dans ce contexte tendu que le Washington Post a lâché une véritable bombe politique : Barack Obama, mentor et ancien patron de Biden, aurait exprimé des doutes sérieux quant à la viabilité de sa candidature. Selon des sources proches de l’ancien président, Obama estimerait que Biden devrait « évaluer sérieusement » s’il est en mesure de poursuivre la course à la présidence.

Cette révélation, si elle venait à être confirmée, représenterait un séisme au sein du Parti démocrate. Obama, figure charismatique et influente, a longtemps été considéré comme le plus fervent soutien de Biden. Son retrait, même partiel, pourrait être comparé à un capitaine abandonnant son navire en pleine tempête.

La pression sur Biden s’intensifie de toutes parts. Les leaders démocrates du Congrès auraient déjà sonné l’alarme lors de réunions récentes, exprimant leurs craintes quant aux répercussions de sa candidature sur les chances du parti en novembre. C’est comme si les piliers du parti commençaient à vaciller, laissant Biden de plus en plus isolé.

Malgré ce tourbillon de doutes, le président reste stoïque. Tel un boxeur sonné mais refusant de jeter l’éponge, Biden balaie les interrogations sur ses capacités et maintient être le mieux placé pour vaincre Trump. Cette détermination face à l’adversité pourrait-elle se révéler être sa plus grande force ou son talon d’Achille ?

Publicité

L’ironie du sort veut que cette tempête politique coïncide avec l’isolement forcé de Biden, testé positif à la COVID-19. Cette quarantaine pourrait lui offrir un moment de répit pour réfléchir à sa stratégie, ou au contraire, accentuer son isolement politique.

La situation actuelle soulève des questions fondamentales sur la démocratie américaine. Comment équilibrer l’expérience politique avec la nécessité d’un leadership dynamique ? Le système partisan permet-il une transition en douceur si un candidat se révèle inadapté ? Ces interrogations dépassent le simple cadre de l’élection de 2024 et touchent au cœur du fonctionnement démocratique du pays.

Alors que le compte à rebours vers novembre s’accélère, le Parti démocrate se trouve à la croisée des chemins. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si Biden parviendra à redresser la barre ou si le parti devra envisager un changement de cap radical. Dans cette course contre la montre, chaque jour compte et chaque déclaration pèse lourd. L’avenir politique de Biden, et peut-être même l’équilibre du pouvoir aux États-Unis, sont en jeu.

6 réponses

  1. Avatar de Saddam
    Saddam

    Les juges US attendent la fin de l’immunité de Biden. Possible que Trump, rancunier comme pas un, ait déjà négocié avec Zelensky des preuves de collusions de la famille Biden en Ukraine en échange de son aide contre Poutine.
    Obama, prix Nobel de la Paix, n’est qu’un vulgaire criminel de guerre. Ses petites magouilles, avec Biden comme marionnette, viennent de lui exploser à la figure ! Car la question est celle-ci : qui dirige à la Maison Blanche pendant que Biden cherche les toilettes pour changer ses couches ?

  2. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Dommage pour ce monde qui est confronté à une perspective plus dangereuse et plus incertaine que jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La génération actuelle des dirigeants occidentaux ne se caractérise pas par un état d’esprit plus modéré et plus calculé, comme ce fut le cas pendant la majeure partie de la guerre froide, mais par un esprit d’état agressif qui ne privilégie pas la stabilité mais affirme l’hégémonie comme un droit absolu, ce qui ressemble davantage au monde d’avant 1914. Aux États-Unis, si Joe Biden souhaite , vraiment,être réélu, on peut supposer qu’il se lancera délibérément dans une escalade sur tous les fronts. La Troisième Guerre mondiale n’est plus le spectre dramatisé d’une panique exagérée mais une possibilité réelle qui ne devrait pas être exclue. Joe Biden , après moi c’est le déluge.

  3. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    OBAMA a déjà beaucoup tardé à inciter BIDEN à se retirer. Au max il aurait dû le faire, après son 1er débat catastrophique avec TRUMP.

    Après « l’attentat » contre TRUMP et maintenant qu’il a pris le parti de cesser de jouer au c… qu’il est en réalité, on est entré dans le « trop cuit ».

    \\\\.///
    (@_@)

  4. Avatar de Tchité
    Tchité

    Les 2 tueurs de kadaffi, plus qsarkozy, plus Cameron.

  5. Avatar de Tchité
    Tchité

    Tous 2 des assas s ins.

  6. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Ce vieux..est égoïste…
    Il sait que pour diverses raisons..qu il n a aucune chance
    Il veut se noyer..en entraînant.. tout le monde
    C est dommage..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité