Le gouvernement burkinabè franchit une étape décisive dans sa stratégie énergétique nationale. Un décret adopté lors du récent conseil des ministres, présidé par le capitaine Ibrahim Traoré, entérine la création d’une agence de l’énergie atomique au Burkina Faso. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique énergétique du pays, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de développement.
Selon Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre porte-parole du gouvernement, cette initiative s’inscrit dans une vision ambitieuse portée par le chef de l’État. L’objectif affiché est triple : garantir l’indépendance énergétique du pays, favoriser son industrialisation et améliorer l’accès à l’électricité sur l’ensemble du territoire national.
La création de cette agence s’accompagne d’un projet d’envergure : la construction d’une centrale nucléaire. Dans cette optique, le Burkina Faso a récemment renforcé sa coopération avec la Russie. En juin dernier, trois mémorandums d’entente ont été signés entre Ouagadougou et Moscou, établissant une feuille de route pour la réalisation de cette infrastructure.
Les démarches concrètes se sont poursuivies au début du mois d’août, avec la venue d’une délégation de Rosatom, l’agence nucléaire russe, dans la capitale burkinabè. Cette visite a permis d’engager des discussions approfondies sur les modalités de mise en œuvre du projet.
Cette orientation vers l’énergie nucléaire témoigne de la volonté du Burkina Faso de diversifier ses sources d’approvisionnement énergétique. En misant sur cette technologie, le pays espère répondre aux défis croissants de la demande en électricité, tout en posant les jalons d’une transformation économique durable.
Laisser un commentaire