Alors qu’une partie de l’Afrique a augmenté son niveau d’alerte quant à l’épidémie de variole du singe qui touche certains pays, l’Europe va peut-être, elle, fait face à une menace toute autre. En effet, une nouvelle bactérie des plus virulentes serait en train de circuler, au point que l’OMS ait lancé une alerte.
Cette bactérie, qualifiée d’hyper-virulente, s’appelle la Klebsiella pneumoniae. Connue pour résister à plusieurs types d’antibiotiques, elle serait désormais en mesure de sévir même chez les personnes en bonne santé, au point de les rendre particulièrement malades. Face à la menace, l’Organisation mondiale de la Santé a décidé de tirer la sonnette d’alarme, en invitant les pays européens à anticiper et à intensifier leurs efforts en matière de détection.
L’OMS tire la sonnette d’alarme
Cette bactérie, nous la retrouvons en fait à l’état naturel, que ce soit dans le sol ou dans le microbiote humain. Normalement inoffensive, celle-ci peut toutefois devenir capricieuse et dangereuse si elle pénètre d’autres parties du corps, comme les poumons. Elle devient alors une menace pour le système immunitaire et affaibli la personne qui est touchée, de manière assez importante.
Problème, comme expliqué en amont, il n’existe que peu de médicaments type antibiotiques qui permettent d’y remédier. En effet, cette bactérie est particulièrement résistante, même au carbapénèmes, qui sont souvent perçus comme l’ultime recours face aux infections bactériennes résistantes. Naturellement, se pose donc la question de savoir comment soigner les patients malades.
Les nations européennes, invitées à anticiper
Si certaines solutions sont étudiées, l’OMS souhaite que les pays européens prennent conscience du danger et anticipent, en mettant notamment en place un système d’analyse et de séquençage génomique pour favoriser le diagnostic. Ces derniers ont aussi été invités à développer ces mêmes capacités d’analyse à travers le développement de tests moléculaires spécifiques, qui permettent d’identifier les gènes de cette bactérie.
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