JO 2024: faible bilan pour l’Afrique avec 39 médailles

Tous les quatre ans, le monde retient son souffle devant le spectacle grandiose des Jeux Olympiques. Cet événement planétaire transcende les frontières, unifiant les nations dans une célébration universelle de l’excellence athlétique. Des milliards de téléspectateurs, fascinés par les prouesses surhumaines et les histoires inspirantes des athlètes, suivent avec passion chaque compétition. Les Jeux deviennent alors un creuset où se forgent les légendes du sport, captivant l’imagination collective et suscitant des émotions intenses. Cette grand-messe du sport incarne les valeurs d’excellence, d’amitié et de respect, offrant une parenthèse d’unité dans un monde souvent divisé.

Malgré les espoirs nourris et une participation record, le continent africain achève les Jeux Olympiques de Paris 2024 sur un bilan en demi-teinte. Avec 39 médailles au compteur, dont 13 en or, 12 en argent et 14 en bronze, l’Afrique enregistre une légère progression par rapport à l’édition de Tokyo, sans pour autant atteindre les ambitieux objectifs fixés par ses instances dirigeantes.

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Une domination kényane incontestée

Le Kenya confirme sa suprématie continentale en se hissant au 17ᵉ rang du classement général des nations. Fort de ses 11 médailles, dont 4 en or, le pays d’Afrique de l’Est brille particulièrement en athlétisme. Les épreuves de demi-fond demeurent le terrain de chasse favori des Kényans, avec des performances remarquables comme le doublé or de Béatrice Chebet sur 5 000 et 10 000 mètres. Cette razzia sur les podiums témoigne de la persistance d’une tradition d’excellence dans les courses d’endurance, fruit d’un système de détection et de formation des talents bien rodé.

Des percées historiques et des déceptions

L’olympiade parisienne a également été le théâtre de premières historiques pour le continent. L’Algérie s’est particulièrement illustrée grâce à ses athlètes féminines. Kaylia Nemour est entrée dans l’histoire en devenant la première Africaine sacrée championne olympique de gymnastique, triomphant aux barres asymétriques. Cette performance exceptionnelle ouvre de nouvelles perspectives pour la gymnastique africaine, longtemps restée dans l’ombre des nations européennes et asiatiques.

Cependant, le bilan global reste en deçà des attentes. L’objectif ambitieux de 50 médailles, fixé par Mustapha Berraf, président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique, n’a pas été atteint. Cette situation soulève des questions sur les moyens mis en œuvre pour soutenir les athlètes africains et sur la nécessité d’une stratégie de développement sportif plus efficace à l’échelle du continent.

Vers une diversification des succès africains

Si l‘athlétisme demeure le principal pourvoyeur de médailles pour l’Afrique, ces Jeux ont également mis en lumière des réussites dans d’autres disciplines. Le Maroc a ainsi décroché sa première médaille olympique en football, tandis que l’Afrique du Sud s’est distinguée en natation et en VTT. Ces succès, bien que ponctuels, laissent entrevoir un potentiel de diversification des performances africaines.

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L’avenir du sport olympique africain repose sur sa capacité à élargir son champ d’excellence au-delà des disciplines traditionnelles. Cela nécessitera des investissements conséquents dans les infrastructures, la formation des entraîneurs et le soutien aux athlètes de haut niveau. Les fédérations africaines devront également renforcer leur coopération pour mutualiser les ressources et les expertises.

En définitive, si le bilan des Jeux de Paris 2024 peut sembler mitigé pour l’Afrique, il met en lumière à la fois les défis à relever et les opportunités à saisir. Le continent recèle un immense potentiel sportif qui ne demande qu’à s’exprimer pleinement sur la scène olympique. L’enjeu pour les années à venir sera de transformer cette promesse en une réalité tangible, faisant de l’Afrique une puissance sportive mondiale à part entière

9 réponses

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Il faudrait regarder de l’autre côté du décors pour comprendre ce qui x’est passé, pour les athlètes africains .
    Premier exemple ce qu’a subit la boxeuse algérienne Khelif bien après sa victoire en quart de finale face à l’italienne : un (e) autre athlète aurait tout laissé tomber avec un moral à plat , mais Khelif en a vu d’autres.
    Deuxième exemple : L’athlète algérien Sedjati au 800 m s’est vu perquisitionner sa chambre par des chandarmes pour l’épingler. Mais Sedjati est énorme moralement.
    C’est ainsi que les athlètes africains ont été perturbés soit au niveau du village olympique , soit par les juges qui … Les voyaient de travers.
    L’Afrique possède un grand réservoir athlétique qui aurait pu s’exprimer en d’autres cieux, pas en France.

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « Kaylia Nemour…première Africaine…championne olympique de gymnastique » Hum, hum…
    De père d’origine algérienne, née et de tous temps entrainée en France, devient algérienne l’année dernière, « grâce » à des dirigeants de fédé bornés, avec une mentalité d’un autre âge…

    J’espère que quelqu’un les rendra comptables de leur désinvolture, et de la priorité donnée à leurs intérêts perso, sur l’intérêt général.
    Il voulait lui casser son rêve d’enfance de jeux et de médaille.

    Quant à l’Algérie c’est normal qu’elle s’en félicite, en espérant que ça suscitera vocations et prises de conscience des dirigeants, pour lesquelles comme en beaucoup d’endroits, les problèmes de la jeunesse n’existent pas…

    \\\\.///
    (@_@)

    1. Avatar de Le Baikal
      Le Baikal

      Et tous ces athlètes de couleur qui ont hissé le drapeau français au firmament , qui sont ils ???
      Nemmour est une algérienne , de sang algérien , qui ne renie pas ses origines , à 17 ans elle a pris ses responsabilités pour déclasser la France , bien qu’elle s’entraîne là bas.
      En sport , il n’y a qu’une seule nationalité , on ne peut pas concourir pour deux , elle a choisi son… sang.

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        Elle n’a rien choisi du tout.

        Elle avait été mise hors-jeu(x) par des petits potentats de fédé.

        Elle a utilisé la seule porte de sortie qu’elle avait, et à eu raison.

        Sa médaille c’est pour le pays qui l’a voulue

        Le sang, la race, « déclasser la France » ne trompe personne.

        C’est ton discours de crypto-facho négriste de mes 2, anti-français.

        \\\\.///
        (@_@)

        1. Avatar de Le Baikal
          Le Baikal

          Le décompte final est clair : médaille d’OR pour l’Algérie , point.
          Quant à tes 2 .. tu peux te les planter dans ton derrière, si elles existent , j’en doute.

          1. Avatar de Post réservé aux culturés
            Post réservé aux culturés

            Ah ben t’en as mis du temps pour comprendre à qui tu avais affaire !
            Paraît que c’est une éminence à Cotonou. 0n parle pas de slip, c’est une espèce de gloire locale qui a réussi dans le balayage de rue à Saint Ouen, commune qui a la particularité d’élever les mêmes puces qu’à Cotonou !

  3. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    C est normal..
    Ils ont laissé les vrais gars comme le sultan.. pour sélectionner des jeunes.. immatures

  4. Avatar de Ted Aklack
    Ted Aklack

    « Faible bilan … » ?? L’Afrique a surtout du retard en matière de dopage.
    Au boulot, les gars

  5. Avatar de Ziguidi
    Ziguidi

    Hum!
    Vous avez oublié de citer Letsile Tebogo, 21 ans, Botswanais, premier champion olympique africain de l’Histoire du 200 m au terme d’une finale tumultueuse.
    Ce jeune homme a fermé leur clapet aux américains et aux jamaïcains qui ont longtemps règné sur 100 et 200m.

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