L’Europe, une nouvelle fois touchée par la guerre en Ukraine ? Pour le moment, c’est le statu quo. Mais d’ici à quelques semaines, le Vieux Continent pourrait avoir à faire face à une nouvelle hausse des tarifs liés à l’énergie. Certains acteurs du marché mettent en garde.
La guerre en Ukraine a entraîné, dès ses débuts, une véritable crise de l’énergie au sein du continent européen. En effet, les pays dépendants de la Russie ont été forcés de se réinventer pour trouver de nouveaux partenaires et donc, leurs sources d’approvisionnement. Cela a entraîné une forte hausse des coûts qui s’est répercutée sur les consommateurs finaux.
Le patron de TotalEnergies met en garde
Et si beaucoup pensaient que le plus dur était derrière eux, aujourd’hui, certains experts tirent la sonnette d’alarme. C’est notamment le cas de Patrick Pouyanné, le PDG de l’entreprise TotalEnergies. Quand bien même les stocks européens sont bien remplis, le risque de voir les prix encore augmenter est bien présent. La raison ? L’expiration prochaine d’un contrat hautement important.
En effet, l’accord de transit prévoyant la livraison de gaz russe sur le sol européen par l’Ukraine s’apprête à prendre fin. Kiev a confirmé, de son côté, qu’elle n’envisageait absolument pas de prolonger celui-ci. Il faudra donc trouver une nouvelle route d’approvisionnement pour être sûr de pouvoir bénéficier du gaz russe, quand bien même les importations sont de moins en moins nombreuses.
L’Europe, face au risque de la volatilité
Et justement, ce manque d’offres expose l’Europe à la volatilité. Les États-Unis sont en retard sur les livraisons de GNL et Norvège comme Algérie, par exemple, ne peuvent à elles seules combler l’ensemble des besoins. Il n’y a donc pas beaucoup de marge pour les pays européens qui pourraient ainsi faire face à une nouvelle hausse des tarifs du mètre cube (m3) de gaz, dans les mois à venir.
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