L’Office national des chemins de fer (ONCF) accélère la mise en œuvre du projet de Liaison à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech. Cette initiative marque une étape cruciale dans le développement du réseau ferroviaire marocain.
Mardi, l’ONCF a lancé une consultation pour la réalisation des travaux de génie civil sur un tronçon clé du projet. Le segment concerné s’étend du Point kilométrique (PK) 5+450 au PK 10+000, entre la gare Oasis et la future gare Casa Sud, sur la ligne Casablanca-Sidi El Aidi.
Le marché englobe plusieurs aspects techniques importants. Outre les travaux de terrassement, il prévoit la construction de deux ponts routiers sur l’autoroute Casa urbaine et la Route nationale RN1. De plus, trois ponts ferroviaires seront érigés au niveau du Boulevard Fès, du Boulevard El Qods et de la RP 3011.
La nouvelle LGV promet des performances impressionnantes. Conçue pour atteindre une vitesse maximale de 350 km/h, elle sera exploitée à 320 km/h sur un parcours d’environ 450 km. Cette prouesse technique permettra de relier directement Tanger à Marrakech, sans passer par Casablanca, optimisant ainsi les temps de trajet.
Le projet envisage également des options pour l’arrivée du train à Casablanca. Deux itinéraires sont actuellement à l’étude, témoignant de la flexibilité du projet face aux contraintes urbaines. Par ailleurs, un tracé alternatif passant par Benslimane vers Nouaceur est envisagé. Ce dernier pourrait accueillir une nouvelle station ou un centre de distribution, renforçant l’infrastructure ferroviaire de la région.
Cette avancée significative dans le projet de LGV Kénitra-Marrakech s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du réseau ferroviaire marocain. Elle promet non seulement d’améliorer la connectivité entre les grandes villes du royaume, mais aussi de stimuler le développement économique le long de son tracé.
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