Les Forces armées royales (FAR) du Maroc ont mené une nouvelle opération dans la zone tampon près de la frontière mauritanienne. Mercredi dernier, un drone a ciblé deux véhicules et un camion appartenant à des orpailleurs basés dans les camps de Tindouf. L’attaque s’est déroulée dans la zone d’Al Mek, connue pour ses activités de prospection illégales.
Ce bombardement s’inscrit dans une série d’incidents similaires survenus ces dernières années. La région attire de nombreux aventuriers sahraouis et mauritaniens en quête de gains rapides, malgré les risques évidents. Les prospecteurs s’infiltrent dans cette zone sensible, parfois équipés de véhicules pour transporter les pierres aurifères récoltées.
Bien que l’attaque n’ait fait aucune victime, elle a provoqué la fuite des orpailleurs mauritaniens vers leur pays. Cet événement rappelle une frappe antérieure en mai dernier, au cours de laquelle un drone marocain avait détruit un véhicule du Polisario, ne laissant aucune chance de survie à ses occupants.
Face à cette situation, les autorités mauritaniennes ont réagi promptement. Le Wali de la wilaya de Tiris Zemmour, dans le nord du pays, a convoqué une réunion d’urgence avec les syndicats de l’industrie minière artisanale. L’objectif était clair : exhorter les prospecteurs locaux à respecter la souveraineté territoriale et les frontières lors de leurs activités.
Le gouverneur a souligné la nécessité de prendre des mesures urgentes pour garantir le respect des limites territoriales par les orpailleurs. Il envisage également de lancer des campagnes de sensibilisation et d’information à grande échelle pour prévenir de futurs incidents.
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