Au Maghreb, l’un des principaux enjeux de ces prochaines années n’est autre que l’accès à l’eau potable. Face aux défis imposés par le réchauffement climatique et le manque de ressource en eau buvable, les nations de la région doivent s’adapter. C’est pourquoi, de nombreux projets sont lancés !
En Algérie, les travaux d’une usine de dessalement d’eau de mer vont d’ailleurs bientôt prendre fin. C’est dans la wilaya d’Oran, à Cap Blanc que cette usine va voir le jour. Celle-ci aura la capacité de produire jusqu’à 300.000 m3 d’eau potable, par jour. Terminée à 95%, interviendront ensuite la pose ainsi que l’installation des équipements, leur raccordement et enfin, son lancement officiel !
Une usine de dessalement d’eau de mer voit le jour à Oran
Doivent aussi être réalisés les travaux de canalisation. Ces derniers, hautement importants, permettront de transport l’eau dessalée et donc, quasiment buvable, depuis la station de Cap Blanc vers des usines de traitements ou encore de conditionnement (mise en bouteille) pour que celle-ci puisse enfin être mise en vente sur le marché. Ils seront également terminés en septembre prochain.
Selon les premières informations, des tests auront lieu à partir du mois d’octobre prochain. C’est seulement à partir du mois de décembre que l’usine pourra fonctionner à plein régime et produire de l’eau potable pour les citoyens de la région. Ses capacités de production permettront aussi d’absorber une partie des besoins des wilayas de Sidi Bel Abbes, de Mascara et d’AïnTemouchent.
Des besoins très élevés en eau potable
Un projet essentiel pour l’Algérie et le groupe Sonatrach, qui tentent de trouver des parades pour assurer l’indépendance du pays en matière d’eau potable. Si les investissements coûtent cher, ces derniers permettront de répondre à ce besoin primaire tout en favorisant la création de centaines d’emplois dans les wilayas concernées par le développement de ces usines de dessalement.
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