Pétrole au Maghreb: baisse significative de la production du brut pour cet état

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Le secteur pétrolier tunisien fait face à des défis majeurs, comme le révèlent les dernières données sur la production nationale de pétrole brut. Au terme du premier semestre 2024, la Tunisie a enregistré une production de 687 kt, marquant une baisse significative de 13% par rapport à la même période en 2023.

Cette diminution se traduit par une chute de la moyenne journalière de production, passant de 33,9 mille barils par jour en juin 2023 à 29,6 mille barils par jour en juin 2024. Un recul qui place la production quotidienne sous la barre symbolique des 30 mille barils, soulignant les difficultés croissantes du secteur.

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L’analyse détaillée des champs pétroliers révèle une situation contrastée. Plusieurs sites majeurs ont connu des baisses notables : Ashtart (-24%), Gherib (-35%), El Hajeb/Guebiba (-21%), Miskar (-29%), El Borma (-7%), Halk el Manzel (-18%), Baraka (-29%) et Hasdrubal (-12%). Le champ de Maamoura a particulièrement souffert avec une chute vertigineuse de 92% de sa production.

Cependant, certains champs ont réussi à augmenter leur rendement, apportant une lueur d’espoir au tableau général. Parmi eux, Bir Ben Tartar se démarque avec une hausse impressionnante de 71%, suivi par Sidi Litayem (+32%), Essaida (+28%) et Sidi Marzoug (+12%).

Ces résultats mitigés soulèvent des questions sur l’avenir de l’industrie pétrolière tunisienne. Les raisons de ce déclin généralisé peuvent être multiples : épuisement des réserves, manque d’investissements dans l’exploration et la modernisation des infrastructures, ou encore facteurs géopolitiques affectant la production.

Face à cette situation, les autorités tunisiennes et les acteurs du secteur devront envisager des stratégies pour stabiliser la production et explorer de nouvelles opportunités. L’amélioration des techniques d’extraction, l’investissement dans la recherche de nouveaux gisements et la diversification énergétique pourraient être des pistes à considérer pour assurer la pérennité du secteur pétrolier national.

Une réponse

  1. Avatar de Okiii
    Okiii

    Ça; s’appelle avoir les yeux plus gros que la tête, aussi remplacer l’Africa-français et franko sûr une faillite totale.

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