Présidentielle aux USA: mauvaise nouvelle pour Donald Trump

Donald Trump (photo Mandel Ngan/Getty Images)

Le paysage politique américain a été profondément bouleversé ces derniers mois. Face aux inquiétudes grandissantes concernant son âge et sa forme physique, le président Joe Biden a finalement cédé aux pressions de son parti et s’est retiré de la course à sa propre succession. Cette décision, fruit de nombreuses gaffes et d’incidents embarrassants qui ont jalonné son mandat, a ouvert la voie à sa vice-présidente, Kamala Harris. Désormais candidate officielle du Parti démocrate, Harris insuffle une nouvelle dynamique à la campagne, bousculant les pronostics et les stratégies établies.

Un vent favorable souffle sur la campagne démocrate

Les derniers sondages publiés par le New York Times et le Siena College révèlent un changement significatif dans les intentions de vote. Kamala Harris devance désormais Donald Trump dans trois États cruciaux du Midwest : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Avec 50% des intentions de vote contre 46% pour son rival républicain, la vice-présidente semble avoir réussi à inverser une tendance qui, jusqu’à présent, favorisait l’ancien président. Cette percée dans les « Swing States« , ces États balanciers qui peuvent faire basculer l’élection, est comparable à un tremblement de terre politique, remettant en question les certitudes acquises depuis des mois.

Publicité

La nomination du gouverneur du Minnesota, Tim Walz, comme colistier de Harris, a également contribué à galvaniser les troupes démocrates. Cette décision stratégique semble avoir renforcé l’attrait de leur ticket présidentiel, en particulier dans ces régions clés du Midwest où chaque vote peut faire la différence.

Les défis persistants pour l’équipe Trump

La campagne républicaine, qui semblait avoir le vent en poupe après la convention du parti en juillet et la tentative d’assassinat dont Trump a été victime, se trouve aujourd’hui dans une position délicate. Les attaques personnelles contre Kamala Harris, notamment sur ses origines, n’ont pas eu l’effet escompté. De même, les controverses suscitées par d’anciens propos de J.D. Vance, figure montante du parti, n’ont pas réussi à détourner l’attention des difficultés rencontrées par l’équipe Trump.

Paradoxalement, malgré ce recul dans les sondages des États clés, Donald Trump conserve un avantage au niveau national. Cette situation illustre la complexité du système électoral américain, où la victoire ne dépend pas du vote populaire mais de la conquête du collège électoral, État par État.

Un duel qui se joue sur le fond

Au-delà des chiffres, la bataille électorale se cristallise autour des grandes thématiques qui préoccupent les Américains. Si Donald Trump conserve un avantage sur les questions économiques et migratoires, Kamala Harris est perçue comme plus intelligente et mieux préparée pour gouverner. Cette dichotomie met en lumière les défis auxquels chaque camp devra faire face dans les mois à venir.

Publicité

La campagne de 2024 s’annonce donc comme l’une des plus serrées et des plus imprévisibles de l’histoire récente américaine. Entre un Donald Trump qui tente de reconquérir la Maison Blanche et une Kamala Harris qui pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis, l’enjeu dépasse largement les frontières américaines. L’issue de cette élection aura des répercussions sur l’équilibre mondial, les relations internationales et l’avenir de la démocratie américaine elle-même.

9 réponses

  1. Avatar de Mameluk
    Mameluk

    Aux état unis le président est une potiche qui obéit au ordre du lobby sioniste.
    S’il va trop loin on lui met 2 balles dans la tête,comme Kennedy.
    D’abord les états unis n’ont jamais été une démocratie direct, ce n’est que le grands électeurs qui décident toujours les mêmes suivez mon regard du côté tel Aviv.
    Ce pays ne va pas tarder à avoir ça deuxième guerre de cesession

  2. Avatar de Bennani
    Bennani

    Une élection de Kamala Harris serait une très très très mauvaise nouvelle pour M6 qui espère le retour de Trump à la Maison Blanche pour le sortir de ce bourbier qui s’appelle le Sahara occidental 🇪🇭.

  3. Avatar de Jacques
    Jacques

    avant les populations des USA avaient le triste choix entre un vieillard sénile et un vieillard psychopathe.
    ce sera l,occasion pour le monde de mesurer si dans ce pays , l,aurtait de la démocratie et de l,intelligence est supérieur au simplisme, aux mensonges, au culte de l,argent roi, fut il le fruit de la fraude, du mensonge, si l,hypocrisie institutionnelle fait place à la recherche de la vérité

  4. Avatar de ڨيفارا
    ڨيفارا

    Avec Trump ou Kamala Harris les politiques des Usa restent du seul ressort de l’AIPEC producteur par exellence de l’injustice,la violence et tous les maux qui rongent la planette entiére. Le tendem Usa/Israel constitue une serieuse menace pour la sécurité et la paix dans le monde.

  5. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Que les électeurs américains le mettent hors-jeu.
    ça fera un aspirant dictateur stupide de moins- surtout aux manettes du pays le plus puissant du monde – et le monde sera déjà moins porteur de menaces.

    \\\\.///
    (@_@)

    1. Avatar de Titoff
      Titoff

      Toi t’as compris que ce sont les USA qui menacent le monde !

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        et Xi Jin PING, et Poutine le protègent 🙂 🙂 🙂 Mdr !

        \\\\.///
        (@_@)

        1. Avatar de lee
          lee

          Xi Jin PING et Poutine ont factuellement moins de morts sur les mains USA Chine Russie tous des fdp

          1. Avatar de Beuuurk
            Beuuurk

            Rien qu’en Irak, accusée de crimes de guerre et de crime contre l’Humanité à cause des sanctions contre l’Irak ayant provoqué la mort de 500.000 enfants irakiens, Albright déclare que c’était une «décision difficile» mais qu’elle « en valait la peine »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité