À l’approche des élections pour le renouvellement des structures de l’Union africaine (UA) prévues pour février 2025, le Maroc et l’Algérie se positionnent activement pour obtenir une place de choix au sein de l’organisation continentale. Le Maroc a récemment intensifié ses efforts de repositionnement au sein de l’UA en déposant sa candidature pour le poste de vice-président de la Commission de l’Union africaine. Cette démarche marque une étape significative pour le Royaume, qui préside actuellement le Conseil de paix et de sécurité de l’UA depuis le 1ᵉʳ février 2024.
Le choix du Maroc de briguer ce poste stratégique s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer sa présence et son influence au sein des institutions africaines. Le Maroc aspire à jouer un rôle plus prépondérant dans les décisions et les orientations stratégiques de l’Union, renforçant ainsi son engagement envers la coopération et le développement du continent.
De son côté, l’Algérie a également manifesté ses ambitions en déposant, le 31 juillet dernier, sa propre candidature pour le poste de vice-président de la Commission. Cette initiative démontre l’engagement de l’Algérie à jouer un rôle clé dans les affaires africaines et à participer activement à la gouvernance de l’UA. Le dépôt de la candidature algérienne ajoute une dynamique compétitive à l’élection, avec la possibilité que d’autres candidats de la région de l’Afrique du Nord se présentent également.
Les élections pour le renouvellement des structures de l’UA en 2025 s’annoncent comme un moment décisif pour la région nord-africaine. La compétition entre le Maroc et l’Algérie pour le poste de vice-président pourrait influencer les équilibres régionaux au sein de l’Union et déterminer le rôle que ces deux puissances joueront dans la formulation des politiques africaines.
Ce duel pour un poste influent au sein de l’UA illustre l’importance croissante des institutions continentales dans la définition des orientations politiques et économiques de l’Afrique. Alors que les deux nations cherchent à étendre leur influence, la dynamique régionale et les aspirations nationales seront scrutées de près par les observateurs africains et internationaux.
Le Maroc et l’Algérie se préparent donc à une campagne électorale stratégique, chacun mettant en avant ses arguments pour convaincre les membres de l’Union africaine de la pertinence de sa candidature.
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