Les États membres de la Confédération AES renforcent leur coopération diplomatique, dans un contexte marqué par des enjeux géopolitiques majeurs. Réunis à Bamako les 13 et 14 septembre, des hauts fonctionnaires de la Confédération des États du Sahel (AES) ont travaillé à l’élaboration de stratégies visant à harmoniser leurs actions diplomatiques. Ce rassemblement, qui précède une rencontre prévue des ministres des Affaires étrangères des trois pays membres, fait suite à la création officielle de la Confédération en juillet à Niamey.
Les discussions ont principalement porté sur la nécessité d’une coordination étroite dans trois domaines clés : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement. Ces axes sont perçus comme essentiels pour assurer une stabilité régionale durable et favoriser une intégration socio-économique accrue. L’un des objectifs affichés est de transformer l’espace AES en une zone de prospérité partagée, répondant aux aspirations des plus hautes autorités de ces pays.
Durant ces deux jours de réunion, les fonctionnaires se sont également attelés à la préparation des documents nécessaires à l’opérationnalisation de la Confédération. Ces textes devront être validés par les ministres des Affaires étrangères, étape décisive pour donner une forme concrète aux décisions prises à Niamey. Le ministère malien des Affaires étrangères a souligné l’importance de ces démarches, qui devraient permettre aux trois nations de mieux coordonner leurs efforts face aux défis communs.
Cette dynamique de travail collectif reflète l’urgence d’une action concertée dans les domaines prioritaires identifiés. Au-delà de la simple coordination diplomatique, les responsables cherchent à établir des bases solides pour une coopération renforcée dans des secteurs névralgiques, notamment en matière de sécurité, un enjeu crucial pour les États du Sahel confrontés à des menaces transnationales.
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