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Bénin : soutenance de 97 étudiants de la Fsa à l’Université d’Abomey-Calavi

Depuis ce lundi 9 septembre à la Faculté des Sciences Agronomiques (Fsa) de l’Université d’Abomey-Calavi, les soutenances de fin de formation ont démarré. Ceci concerne en effet la 11e promotion des étudiants en Master et la 42e promotion des élèves ingénieurs agronomes. Pendant une semaine, ces 97 étudiants défileront devant les jurys pour présenter le fruit de leurs recherches marquant la fin d’une partie de leur formation. Pour la première autorité de la Fsa, c’est avec beaucoup de satisfaction que le constat du déroulement de cette activité se fait.

Le doyen de la Fsa, Prof Bonaventure Ahohuendo, se félicite de la tenue à bonne date de ces soutenances. Il s’agit selon lui d’un signe de normalisation du calendrier académique au sein de cette entité universitaire. Pour lui, il y a des raisons de se réjouir de ce résultat qui permet aux enseignants ainsi qu’aux étudiants de mieux s’organiser. Contrairement aux années précédentes, le calendrier a été suivi à la lettre et la Fsa est la première entité à délibérer. « On a réussi à normaliser l’année académique. L’enseignant-chercheur doit enseigner et faire de la recherche. Si vous n’avez pas un emploi du temps connu d’avance, vous ne pourrez pas. Cette normalisation permet à l’enseignant de se projeter », a martelé le doyen de la Fsa.

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Un pôle pour l’entreprenariat agricole

 L’autre défi qu’identifie le professeur Bonaventure Ahohuendo est que la Fsa puisse s’adapter aux besoins relatives aux ressources humaines sur le terrain. A ce niveau, il note également que plusieurs initiatives ont été prises dans le but d’adapter l’offre de formation à la demande. Il confie que les curricula de formation sont sur le point d’être revisités. Déjà, plusieurs interprofessions sont appelées au secours pour remettre la formation dispensée à la Fsa au niveau de la demande sur le marché de l’emploi. Sur le volet d’insertion des diplômés, le professeur indique qu’un pôle pour l’entreprenariat agricole a été mis sur pied et des mesures ont été prises pour un suivi professionnel des apprenants qui sortent de cette faculté.

Déjà plusieurs soutenances…

 Pour le compte de la première journée, plusieurs étudiants en Master et élèves ingénieurs agronomes ont défendu leurs travaux de recherches devant les différents jurys programmés. C’est le cas de Tarzia Posso, ingénieur agronome, option agroéconomiste sociologie et vulgarisation rurale, qui s’en est tiré avec une mention très bien. Son travail de recherche a porté sur « l’efficacité technique des producteurs d’arachide dans la commune de Ouèssè au centre Bénin ». Donald Dovonou, est également dans le lot de ceux qui ont soutenu ce lundi 9 septembre. Il a planché sur le thème : « estimation des rendements de l’ananas « pain de sucre » par algorithme Yolov9 à base de drone ». Il espère décrocher une bourse pour poursuivre bientôt ses études en thèse.

5 réponses

  1. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Tout cela est beau et nous remercions, les formateurs, les professeurs, leurs assistants pour l’effort et le zèle déployé pour amener ce nombre d’étudiants au stage final.
    Seulement, il faut que tout cela se fasse en étroite collaboration avec les acteurs pratiques du monde extérieur, dans les entreprises, sur le marché du travail et les organisations professionnelles.
    Dans une nation en devenir et en développement comme la nôtre, le contenu des formations et des études doit à tout moment être en adéquation avec les besoins du marché du travail, des services et avec les objectifs poursuivis sur le plan global.
    C’est pourquoi, il s’avère nécessaire que l’on cherche à savoir, quelle technologie, quelle procédure de production sont en vogue et demeureront encore pour un certain temps les plus pratiqués chez nous ? Afin de pouvoir ainsi adapter les formations si nous ne voulons pas produire des diplômés chômeurs. Pour une centaine de futurs diplômés, que l’on soit aussi en droit de demander, combien d’entreprises existent, combien de nouvelles entreprises et services créés les derniers temps pour absorber au moins les trois quarts des nouveaux diplômés.
    C’est cela aussi la voie par excellence du développement socio-économique.

    1. Avatar de Paul Bismuth
      Paul Bismuth

      On parle des ingénieurs agronomes et tu divagues en parlant d’entreprises. C’est en entreprise que les agronomes sont indispensables ??? Tu parles pour ne rien dire . N’ayant pas eu le réflexe de lire l’article. Et ça se passe à la faculté des sciences agronomiques.

  2. Avatar de Paul Bismuth
    Paul Bismuth

    L’autre a fait dans ses rêves ; les sciences appliquées.
    Cherchez l’erreur

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Oui Paul ; et de dire ici à ses semblables qu’il enseigne dans un lycée Strasbourgeois. Actuellement à Strasbourg à l’académie ; personne ne connaît ce malotru .
      Vraiment !!!!
      Le Plombier universitaire

      1. Avatar de Aziz le sultan
        Aziz le sultan

        Joeleplombier..qui se parle à lui même.. sous le pseudo de Paul..
        La superc herie est manifeste..
        Ceci dit..tu es petit devant.moi
        Je suis devant dougou
        Pour ta gouverne..le sultan a été.. responsable d amphi..de la fast..en 82 83…et je parie.. que tu étais en couche culotte.a la maternelle
        pauvre . inculte et illettré
        Vas là bas..!!!!

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