La mort de l’agresseur présumé du président comorien Azali Assoumani a été confirmée par le procureur de la République. Ce dernier s’est exprimé lors d’une conférence de presse organisée ce samedi à Moroni. Les circonstances exactes de sa détention et de son décès demeurent floues. Aucune précision n’a été donnée sur l’unité militaire en charge de sa garde ni sur l’endroit où il se trouvait avant son décès.
Le jeune homme, Ahmed Abdou, âgé de 24 ans, était un gendarme originaire de Salimani, une localité des Comores. Vendredi dernier, il avait tenté de poignarder le président Assoumani, provoquant un choc au sein du pays. Quelques heures après sa mort, son corps a été restitué à sa famille et inhumé dans son village natal dans l’après-midi du samedi.
Bien que la santé du président soit jugée bonne, selon des sources gouvernementales, l’attaque et les événements entourant la mort de l’assaillant soulèvent de nombreuses interrogations. Aucun motif clair n’a été avancé concernant les raisons qui ont poussé ce militaire à commettre cet acte. Les autorités n’ont pas non plus donné d’informations sur la façon dont l’assaillant est décédé, ce qui alimente davantage les spéculations.
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