Dessalement au Maghreb : de nouveaux matériels reçus par ce pays

Photo d'illustration

Face aux défis croissants de l’approvisionnement en eau potable, le dessalement de l’eau de mer apparaît comme une solution prometteuse pour de nombreux pays côtiers. Cette technologie, qui consiste à extraire le sel de l’eau marine pour la rendre propre à la consommation, revêt une importance capitale dans les régions arides comme le Maghreb. Elle offre une alternative viable aux sources d’eau douce traditionnelles, souvent menacées par la surexploitation et les changements climatiques. Le dessalement permet non seulement de garantir un accès stable à l’eau potable pour les populations, mais aussi de soutenir le développement économique et agricole en fournissant une ressource vitale indépendante des aléas météorologiques.

L’Algérie mise sur le dessalement à grande échelle

L’Algérie franchit une étape décisive dans sa stratégie de sécurisation des ressources hydriques. Le groupe Sonatrach vient de réceptionner le premier lot d’équipements destinés aux futures stations de dessalement d’eau de mer du pays. Cette livraison marque le début concret d’un ambitieux programme national visant à renforcer l’autonomie hydrique de l’Algérie. Initié par le Président Abdelmadjid Tebboune, ce projet prévoit la construction de cinq nouvelles usines de dessalement réparties le long du littoral algérien, dans les wilayas d’Oran, Tipaza, Boumerdes, Bejaia et El Tarf.

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Une fois opérationnelles, ces installations auront la capacité de produire quotidiennement 1,5 million de mètres cubes d’eau potable. Cette quantité impressionnante permettra de répondre aux besoins d’une population croissante et de soutenir le développement industriel et agricole du pays. En diversifiant ses sources d’approvisionnement en eau, l’Algérie cherche à se prémunir contre les risques de pénurie liés aux sécheresses récurrentes qui affectent la région méditerranéenne.

Une course contre la montre pour l’approvisionnement

Pour mener à bien ce projet d’envergure dans les délais impartis, les autorités algériennes ont opté pour une approche logistique innovante. Un pont aérien a été mis en place entre l’Algérie et le Japon, pays fournisseur des équipements de pointe nécessaires au fonctionnement des stations de dessalement. Cette solution, bien que plus coûteuse que le transport maritime traditionnel, permet de gagner un temps précieux dans l’acheminement du matériel.

Le premier lot de pompes, arrivé à l’aéroport d’Alger, est destiné aux stations de Cap Djinet, Fouka, El Tarf et Bejaia. Ce choix de transport accéléré s’explique par l’état d’avancement des travaux sur les cinq sites, qui ont déjà atteint 75% de réalisation. L’urgence est palpable : chaque jour compte pour respecter le calendrier fixé et commencer à produire de l’eau dessalée au plus vite.

Cette initiative témoigne de la détermination de l’Algérie à moderniser rapidement ses infrastructures hydriques. En investissant massivement dans le dessalement, le pays se positionne comme un pionnier régional dans l’adoption de solutions technologiques avancées pour répondre aux défis environnementaux. Cette approche pourrait servir de modèle à d’autres nations du Maghreb confrontées à des problématiques similaires de stress hydrique.

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5 réponses

  1. Avatar de Gamgani
    Gamgani

    Le constat pluviometrique actuel et durant ces dernières années (7a 8 ans) le sud Algérien reçoit davantage que le nord du pays.

  2. Avatar de Guevara
    Guevara

    Les regards se tournent maintenant sur le prochain lancement des 7 nouvelles stations programmèes pour 2025/2030 d’un volume total de 2,1 millions de M3 /J.En 2030 l’Algérie aura au total 31stations pour une capacitè globale de production d’eau dessalée de 5,8millions de M3/J .Cette production couvrira 80 % des besoins en eau potable pour 38 millions d’habitants ,et l’irrigation de 2 millions d’hectares de Terres agricoles.Les villes situèes à 150km de la façade maritime seront connectées aux proches stations de dessalement d’eau de mer. Les villes du Sud seront alimentées par des forages qui seront effectués sur la grande nappe Albienne. qui va de Béchar à El Oued (1140 km). Aprés 2030 l’Algérie sera à l’abri pour 25 ans de tout probable stress hydrique et tout ce qui viendra du ciel sera tout bénef. Ce n’est de l’intélligence artificielle ,mais de l’intélligence préventive dont doivent réfléchir les États qui ont du respect pour leur peuple.

    1. Avatar de Khati cheg'lou
      Khati cheg’lou

      le dessalement coûte très très cher que l onrepare les conduites d abord en foutant à la porte les incompétents tant du public que les requins du privé

  3. Avatar de Attala. Saïd
    Attala. Saïd

    bravo monsieur le président pour votre démarche , continuer. pour contre carre’ les ennemis du pays

  4. Avatar de Mohammed-Ali OTSMANE
    Mohammed-Ali OTSMANE

    je suis trés heureux de voir mon beau pays sortir de l’engrenage des mains sales des oligardes et des corrompus et accéder au développement rapide de notre pays à travers nos richesses minières et aux décisions fermes de notre président, un homme valeureux, sage et plein d’énergie pour mener notre pays à la place qu’il mérite et fermer le bec des aboyements de nos ennemis et il y en a malheureusement…!!!

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