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L’agence Fitch confirme la note « B+ » du Bénin

Photo : Facebook.com

L’agence de notation Fitch Ratings vient de confirmer la note souveraine « B+ » du Bénin, assortie de perspectives stables. Cette évaluation, qui fait écho à celle de Moody’s, témoigne de la solidité économique du pays tout en mettant en lumière les défis à relever.

La croissance économique du Bénin se distingue par sa robustesse. Fitch anticipe une progression de 6,4% en 2023, portée notamment par l’agriculture et la construction. Les prévisions pour la période 2024-2026 sont tout aussi encourageantes, avec une croissance moyenne estimée à 6,6%, bien supérieure à la médiane de 4,5% des pays notés « B ».

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Cette dynamique positive s’appuie sur des projets d’envergure. L’expansion du Port de Cotonou et le développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) illustrent la volonté du pays de diversifier son économie et de renforcer sa position régionale.

Néanmoins, l’économie béninoise reste confrontée à des obstacles structurels. Sa taille modeste et sa dépendance au secteur agricole la rendent vulnérable aux chocs externes. La prédominance du secteur informel limite les recettes fiscales, compliquant le financement des dépenses publiques.

Le gouvernement s’est engagé dans une stratégie de consolidation budgétaire ambitieuse. L’objectif est de réduire le déficit budgétaire de 4,1% du PIB en 2023 à 2,9% en 2026. Parallèlement, les autorités visent à augmenter les recettes fiscales pour atteindre 16% du PIB en 2026, un défi de taille au vu de la médiane de 21,7% des pays notés « B ».

La gestion de la dette publique montre des signes positifs. Fitch prévoit une diminution de 54,5% du PIB en 2023 à 50,6% en 2026, un niveau inférieur à la médiane « B » de 54,2%. Le reprofilage de la dette opéré en 2021 a permis de réduire les coûts d’intérêts, qui s’établissent désormais en moyenne à 10,9% des revenus, en deçà de la moyenne des pays notés « B » (12,7%).

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Toutefois, des risques persistent. L’instabilité régionale, exacerbée par les conflits au Sahel, pourrait impacter la sécurité du Bénin. Sur le plan interne, les tensions politiques liées à l’adoption du nouveau Code électoral en vue des élections de 2026 méritent une attention particulière.

La confirmation de la note « B+ » par Fitch Ratings souligne la résilience de l’économie béninoise face aux défis. Pour maintenir cette trajectoire positive, le pays devra poursuivre ses efforts de gestion prudente des finances publiques tout en préservant un environnement politique stable, essentiels pour soutenir la confiance des investisseurs et assurer un développement économique durable.

5 réponses

  1. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Emprunter massivement..pour bâtir..le socle d un futur meilleur pour les générations.. à venir..je suis d accord..
    Celà induit..ceci
    1..sacrifier les générations présentes.. sauf quelques privilégiés
    2 mise en cause de la démocratie en quoi je ne crois pas.
    3.. faire en sorte que la gestion.soit rigoureuse .. générer des plus values pour rembourser les dettes
    4.. faire en sorte que ce pays ne tombe dans la main..des laxistes..d incompetents.. népotisme.. populistes.. situationnistes..
    5..une conférence .. consensus..pour bunkariser.. certains acquis…en termes de réformes
    la suite

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Ils ont foutaise..ces Guss..
    On chie du sang..et eux.. écrivent des notes

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      la hausse de sui cide..pour cause de pauv reté…n a pas fait l objet d une note de cette agence
      n est ce pas curieux ..???

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        Je te jure !

        Kinissi par ici, tête d’un tonton déterré, coupée par là, les béninois ne savent plus à quel saint se vouer

        Pendant ce temps, on nous abreuve avec du galimatias pédantesque, assaisonné de chiffres abscons, pour faire genre : « l’a’gent ci’cule dans le pays »

        Ok, pour combien de béninois ?

        Combien de d’IRM dans les hôpitaux béninois, combien de machines de radiothérapie ?
        Tu as un cancer au Bénin, tu n’as pas les moyens de te payer un billet d’avion, et des soins en Afrique du sud ou en Côte d’Ivoire, tu es mort

        L’autre « victime » avec ses Sheraton et ses usines – obtenues lui aussi comment ? – il a financé 1 seul de ces équipements pour un hôpital au Bénin ?
        PERSONNE, ne pourrait le toucher s’il avait fait ça. Il va te pousser les jeunes dans la fosse pour lui tirer les marrons du feu.

        \\\\.///
        (@_@)

  3. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « Empruntez, empruntez, nous en tirerons toujours quelque chose… »

    De nouveau : croissance du PIB est la conversion de la quantité de travail effectuée dans le pays, en argent.
    Où qu’aille l’argent payé par le Bénin pour ce travail…

    Et toujours les 2 mêmes questions, très simplifiées :

    – Quelle est la proportion des béninois ayant bénéficié de cet argent pour leurs revenus, leurs entreprises ? ( l’argent resté dans le circuit au bénin…)

    – Quels sont les revenus escomptés de ces travaux payés, dont les béninois vont rembourser l’emprunt, contracté pour les réaliser : capital et intérêts (service de la dette) ? (investissements productifs ou pas ? )

    « Richesse, infrastu’tu’  » me répondront certains.
    Au bénéfice de qui ? De combien de béninois ?
    Ce à quoi répondent les ivoiriens : « goudron, on mange ça ? »

    \\\\.///
    (@_@)

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