Maghreb: après le sahel, plusieurs villes inondées dans ce pays

La saison des pluies bat son plein au Sahel, entraînant des conséquences dévastatrices pour les populations locales. Les précipitations excédentaires annoncées par les agences météorologiques se concrétisent, mettant à rude épreuve les infrastructures et les moyens de subsistance des habitants. Dans des pays comme le Tchad, les inondations récurrentes transforment le quotidien en véritable combat contre les éléments. Les rues deviennent impraticables, les habitations sont menacées, et les déplacements se font au péril de la vie des résidents.

Un phénomène qui s’étend

Au-delà du Sahel, le Maroc est à son tour frappé par des intempéries dévastatrices. Les provinces du sud-est marocain subissent depuis vendredi dernier des pluies diluviennes, provoquant des inondations majeures et paralysant les transports dans plusieurs localités. Ce phénomène météorologique extrême, bien que géographiquement distant, présente des similitudes troublantes avec la situation sahélienne.

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Le Maroc sous les eaux

Le royaume chérifien fait face à une crise hydrique d’une ampleur inhabituelle. Les provinces de Tinghir et Ouarzazate sont actuellement en proie à des inondations spectaculaires. Les eaux de ruissellement, alimentées par des orages violents, ont submergé de nombreux axes routiers, isolant des villes entières.

La route nationale 10, artère vitale reliant Ouarzazate à Errachidia, est totalement bloquée au niveau de la commune de Souk Lakhmis Dadès. Même scénario pour la nationale 9 entre Marrakech et Ouarzazate, coupée à plusieurs endroits stratégiques comme le centre-ville de Ouarzazate et les abords du col de Tichka. Cette situation rappelle étrangement les difficultés rencontrées par les populations sahéliennes, où la mobilité devient un défi quotidien en saison des pluies.

Des conséquences dramatiques

Face à cette situation critique, les autorités locales marocaines ont lancé un appel à la prudence. Elles recommandent vivement d’éviter les déplacements sur les routes traversant les vallées et les oueds, considérés comme particulièrement dangereux en ces circonstances. L’objectif est de limiter au maximum les pertes humaines et matérielles, une préoccupation partagée par les gouvernements sahéliens confrontés à des défis similaires.

Les réseaux sociaux regorgent de vidéos montrant l’ampleur du désastre au Maroc. On y voit des rues transformées en torrents impétueux, des véhicules emportés par les flots, et des habitants luttant pour sauver leurs biens. Ces images font écho à celles observées au Sahel, où les populations font face à des épreuves comparables année après année.

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Cette situation met en lumière la vulnérabilité croissante de certaines régions face aux changements climatiques, qu’il s’agisse du Sahel ou du Maghreb. Les infrastructures, souvent inadaptées à ces phénomènes extrêmes, montrent leurs limites. À l’instar du Tchad, où les habitants déplorent l’absence de systèmes d’évacuation efficaces, le Maroc se trouve confronté à la nécessité d’adapter son territoire à ces nouvelles réalités climatiques.

Alors que les prévisions annoncent la poursuite des intempéries jusqu’à dimanche au Maroc, l’heure est à la mobilisation. Les services de secours sont sur le qui-vive, prêts à intervenir pour porter assistance aux populations sinistrées. Cette crise souligne l’urgence d’une réflexion globale sur l’aménagement du territoire et la gestion des risques naturels, une problématique qui transcende les frontières et unit le Maghreb et le Sahel dans un défi commun face aux caprices du climat.

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