Maghreb: ce poids lourd des hydrocarbures veut conclure une série d’accords

© Pixabay

Le paysage énergétique algérien s’apprête à connaître une transformation majeure. Sonatrach, le géant national des hydrocarbures, est sur le point de conclure des accords stratégiques avec cinq acteurs majeurs du secteur pétrolier mondial. Ces partenariats, qui devraient être finalisés d’ici la fin de l’année, impliquent des entreprises de renom telles qu’ENI, Total Energies, Sinopec, Exxon Mobil et Chevron.

Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach, a révélé que les négociations avec les compagnies américaines Exxon Mobil et Chevron sont entrées dans leur phase finale. Ces accords marquent une étape cruciale dans la stratégie de l’Algérie visant à valoriser ses ressources minières, particulièrement dans les zones à fort potentiel d’exploration.

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Les régions ciblées par ces futurs contrats englobent des zones riches en hydrocarbures. Sinopec se concentrera sur Hassi Berkane nord, tandis que Total Energies explorera le nord-ouest de Timimoun. ENI, quant à elle, s’attellera à un programme ambitieux couvrant les périmètres de Zemoul El Kbar, Rourde El Louh, Sif Fatima et Rhourde Messaoud nord. Les nouveaux venus américains, Chevron et Exxon Mobil, porteront leur attention sur les bassins d’Ahnet, de Berkine et de Timimoun.

Ces partenariats s’inscrivent dans une vision à long terme de Sonatrach. L’objectif est de maintenir une production gazière élevée jusqu’en 2060, avec un volume cible de 160 milliards de mètres cubes de gaz primaire par an. Actuellement, la production se situe autour de 137 milliards de mètres cubes annuels.

La collaboration avec ces groupes internationaux présente un double avantage pour l’Algérie. D’une part, elle permet de répartir les risques liés à l’exploration. D’autre part, elle vise à augmenter la production pour répondre à une demande croissante, tant sur le plan national qu’international.

L’infrastructure existante de l’Algérie joue un rôle clé dans cette stratégie. Avec une capacité de transport par gazoduc de 43 milliards de mètres cubes par an et quatre complexes de liquéfaction pouvant traiter 30 millions de tonnes annuellement, le pays dispose d’une flexibilité considérable en matière d’exportation.

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