Les relations diplomatiques entre la Chine et la Tunisie, qui célèbrent leur 60e anniversaire cette année, se concrétisent par des projets d’envergure dans le domaine de la santé et des infrastructures. Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, a récemment dévoilé les contours de cette coopération lors d’une intervention sur la Radio nationale.
Au cœur de cette collaboration, un don chinois permettra de financer plusieurs initiatives majeures. Parmi elles, la construction d’un hôpital spécialisé dans le traitement des tumeurs à Gabès et l’agrandissement de l’établissement hospitalier de Sfax. Ces projets répondent à des besoins cruciaux en matière de santé publique et illustrent l’engagement de la Chine à soutenir le développement du système de santé tunisien.
La cité médicale de Kairouan et la rénovation du complexe olympique d’El Menzah figurent également parmi les chantiers d’envergure envisagés. Bien que nécessitant des investissements conséquents qui dépassent le cadre de l’aide chinoise seule, ces projets bénéficient du soutien de Pékin pour leur réalisation. Des études de faisabilité ont d’ores et déjà été présentées, marquant une avancée significative, notamment pour la cité médicale de Kairouan.
Ce dernier projet, validé par un conseil ministériel en avril 2024, sera géré par la nouvelle « Société Aghlabide de la cité Médicale de Kairouan », placée sous la tutelle du ministère de l’Équipement. Les retombées économiques attendues sont considérables, avec la création potentielle de 50 000 emplois selon les estimations de la présidence tunisienne.
L’ambassadeur Wan Li a souligné que cette coopération s’inscrit dans une logique de bénéfice mutuel. Les échanges entre les deux nations visent à profiter aux populations chinoise et tunisienne, renforçant ainsi les liens bilatéraux au-delà de la simple assistance financière.
La relation sino-tunisienne repose sur des principes fondamentaux tels que le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires intérieures. La Chine apprécie le soutien de la Tunisie à sa politique d’une seule Chine, tandis qu’elle encourage le développement autonome de la Tunisie sans intervention extérieure.
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