En Algérie, la justice a tranché. En effet, un ancien ministre a été condamné, en son absence, à une peine de prison de 100 ans. Ce dernier était accusé de corruption et le tribunal chargé de statuer sur cette affaire a estimé que les preuves présentées corroboraient les faits pour lesquels cet ancien homme d’État était incriminé.
Cet ancien ministre, il s’agit d’Abdeslam Bouchouareb. Ce dernier a débuté sa carrière politique en tant que député avant de finalement être nommé ministre de l’Industrie et Mines entre les mois d’avril 2014 et de mai 2017. À l’époque, il travaillait au compte du président Bouteflika, renversé en 2019, des suites du mouvement Hirak, avant de décéder quelques années plus tard en 2021.
Un ancien ministre algérien, dans le viseur de la justice
Comme beaucoup de représentants politiques de l’époque Bouteflika, ce dernier a alors été jugé avant d’être condamné pour des faits de corruption. Il devra alors purger une peine de prison de 100 ans. Actuellement en France, ce dernier a déposé un recours en justice afin de bloquer son extradition. La Cour d’appel d’Aix-en-Provence se chargera de statuer sur sa demande, le 9 octobre prochain.
Outre la peine de prison qu’il risque de purger s’il se rend en Algérie, Abdeslam Bouchouareb a également été condamné à une amende de plusieurs millions de dinars algériens ainsi qu’au gel de l’ensemble de ses avoirs et de son patrimoine. La difficulté, dans ce dossier, réside dans le statut de cet ancien ministre, qui vit en France depuis plusieurs années, en toute légalité.
La France souhaite plus d’informations
Dans le cadre de l’enquête et du rendu judiciaire, ce dernier a toutefois accepté d’être placé sous contrôle judiciaire. Il a notamment rendu son passeport et a reçu l’ordre de ne pas quitter le territoire français. Les autorités françaises ont, dans le même temps, demandé à leurs homologues algériennes de leur fournir des informations complémentaires dans le cadre de cette affaire.
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