C’est un vieux dossier qui vient d’être ravivé. Et les tensions actuelles qui opposent le Maroc à l’Algérie n’y sont probablement pour rien. Cette affaire, qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène, remonte à 1975. À l’époque, plusieurs Marocains disparaissent subitement alors qu’ils se trouvaient en Algérie.
Cette affaire a été évoquée par l’Association des Marocains Victimes d’Expulsion Arbitraire d’Algérie en 1975 (AMVEEA). Cette dernière souhaite effectivement comprendre ce qu’il s’est passé cette année-là, lorsque 3 Marocains se feront arrêter, chez eux, avant de disparaître. Depuis ? Aucune nouvelle. Aucune information concernant ces 3 individus, nul ne sait ce qu’ils sont devenus.
Le Maroc demande des explications
Il s’agissait d’Ammar Ould Mimoun Ezzawi, né en 1929 et Hassna Khallouk, née en 1962. La troisième personne, Ahmed Ben Abdallah, est née en 1958. Celui-ci a disparu un peu plus tard, en 1978 après avoir été arrêté par les forces de l’ordre algériennes, alors qu’il se trouvait à la frontière. Trois personnes dont les proches n’ont plus jamais entendu parler depuis.
L’association annonce avoir déposé une demande pour l’introduction d’un mémorandum revendicatif, qui sera ensuite étudié et discuté par la délégation marocaine, à l’occasion de la vingt-septième session organisée par le Comité des disparitions forcées, qui se tient à Genève, en Suisse, depuis le lundi 23 septembre, et qui devrait se terminer le 4 octobre prochain.
Des réponses sont attendues
L’objectif annoncé par l’Association des Marocains Victimes d’Expulsion Arbitraire d’Algérie en 1975 (AMVEEA), est de faire en sorte que ce sujet soit abordé dans les délais les plus brefs, à l’occasion des prochaines réunions. L’AMVEEA espère ainsi obliger l’Algérie à révéler le sort des personnes disparues, si étant que le gouvernement actuel dispose d’informations qui vont en ce sens.
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