Russie – Iran: l’Ukraine révèle une livraison importante

L'ayatollah Ali Khamenei

Depuis le début du conflit en Ukraine, les pays occidentaux ont mis en place de nombreuses sanctions économiques contre la Russie, dans l’espoir de limiter sa capacité à poursuivre ses opérations militaires. Toutefois, ces mesures semblent avoir eu un impact modéré sur l’approvisionnement en armement de Moscou. Le Kremlin a su s’adapter en renforçant ses liens avec des partenaires stratégiques, notamment l’Iran et la Corée du Nord. Cette collaboration a permis à ces pays de consolider leurs relations diplomatiques et économiques. Ainsi, la Russie a pu maintenir un flux constant d’armement, illustrant la complexité des dynamiques géopolitiques actuelles et la capacité d’adaptation des États face aux pressions internationales.

Une coopération militaire renforcée

L’Ukraine a récemment mis en lumière l’ampleur de la coopération militaire entre la Russie et l’Iran. Selon des sources ukrainiennes citées par le Times, une livraison de 200 missiles balistiques Fath-360 aurait été effectuée mercredi via la mer Caspienne. Ces missiles tactiques, d’une portée allant jusqu’à 120 kilomètres, pourraient potentiellement atteindre des villes comme Kharkiv et Sumy, ainsi que des positions militaires dans le Donbass et la région du Dniepr. Cette nouvelle a suscité l’inquiétude du ministère ukrainien des Affaires étrangères, qui y voit une intensification significative du soutien iranien à la Russie.

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Cette livraison s’inscrirait dans une tendance plus large. Des rapports antérieurs faisaient déjà état de la fourniture par Téhéran d’environ 400 missiles, principalement des Zolfaghar, capables de frapper des cibles jusqu’à 700 kilomètres de distance. De plus, des allégations, bien que démenties par les parties concernées, suggèrent une possible contribution de la Corée du Nord à l’arsenal russe. Ces développements mettent en évidence la solidité des partenariats internationaux de la Russie, lui permettant de maintenir ses capacités opérationnelles malgré les pressions extérieures.

Divergences transatlantiques face au conflit

Les récentes livraisons d’armes à la Russie mettent en lumière les différences d’approche entre les États-Unis et leurs alliés européens quant à la stratégie à adopter face au conflit ukrainien. Depuis le début des hostilités, ces divergences n’ont cessé de se manifester, révélant des perspectives parfois contrastées sur la gestion de la crise.

D’un côté, les États-Unis ont opté pour une approche mesurée, privilégiant un soutien financier et matériel substantiel, tout en veillant à éviter toute action pouvant être perçue comme une escalade directe. Cette posture s’est notamment traduite par une certaine prudence initiale dans la fourniture de certains types d’armements lourds, tels que les chars de combat ou les avions de chasse.

De l’autre, plusieurs pays européens, en particulier la Pologne et les États baltes, ont plaidé pour une aide militaire plus conséquente et rapide. La France et le Royaume-Uni ont également adopté une position plus proactive, n’hésitant pas à livrer des équipements sophistiqués dès les premiers mois du conflit. Ces différences de vue se sont cristallisées autour de la question des missiles à longue portée, que certains pays européens souhaitent fournir à l’Ukraine pour lui permettre d’atteindre des cibles stratégiques en profondeur du territoire russe.

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Ces dissensions reflètent des perceptions variées de la situation et des moyens les plus appropriés pour y répondre. Tandis que les États-Unis cherchent à maintenir un équilibre délicat, de nombreux pays européens, géographiquement plus proches du conflit, estiment qu’un soutien plus affirmé à l’Ukraine est nécessaire pour assurer la stabilité à long terme du continent.

Cette diversité de points de vue au sein du camp occidental soulève des questions sur la cohérence et l’efficacité de l’aide apportée à l’Ukraine. Face à une Russie bénéficiant du soutien de ses alliés, comme l’illustre la récente livraison de missiles iraniens, l’Occident ne semble pas tenir la route.

6 réponses

  1. Avatar de Sid
    Sid

    Bien vu Charly,
    Faut ajouter les Angliches qui versent de l’huile sur le feu tant que faire se peu. Ils sont derrière l’invasion suicidaire et stupide sur Kourks. Curieux qu’autant d’oligarques russes se soint réfugiés à Londres, même s’ils sont repartis.
    Et last but not leat, côté teuton(ne)s, on a Annalena Baerbock et Ursula von der Leyen qui sont prêtes à ruiner l’économie allemande et européenne pour prendre keur revanche sur le bolchevisme en tant que descendantes à peine cachées du IIIe Reich.
    L’économie, c’est fait ! La défaite de la Russie … caramba encore raté !

  2. Avatar de Gianfranco Achenza
    Gianfranco Achenza

    sagement vu , en gros le politiquement correcte

  3. Avatar de Reza
    Reza

    l’Ukraine sera gober par la Russie à jamais

    1. Avatar de Sid
      Sid

      En fait, l’Ukraine actuelle date de 1991 et ce n’est pas vraiment un pays. C’est un conglomérat de bout de territoires russes, polonais, roumains, hongrois …

      Si on y va à la louche, on peut dire que la partie à l’Est du Dniepr est fondamentalement russophone et russophile. Avec Odessa, ville fondée par Catherine II, cette partie de l’Ukraine est appelée la Novorossia (« Nouvelle-Russie »), région historique de l’Empire russe. Cette partie-là devrait être absorbée par la Russie. Pour le bien de sa population maltraitée par Kiev depuis 2014.

      La partie Ouest de l’Ukraine est par contre ultra-nationaliste et donc fortement russophobe. Et les Russes n’ont pas intérêt, ni même l’envie, d’annexer un territoire dont la population va leur poser des tas de problèmes.

      On en est donc à la situation où Zelenski veut récupérer le Donbass dont il pilonne la population civile depuis son arrivée au pouvoir ! Poutine est entré sur le territoire ukrainien au moment où les chars de Zelenski se préparaient à attaquer le Donbass. Au départ, Poutine voulait empêcher le massacre et retourner en Russie mais la population lui a dit que si c’était pour les laisser se faire massacrer par Kiev dès qu’il serait reparti, c’était pas la peine de venir. Du coup Poutine a fait se tenir un référendum pour l’annexion du Donbass qu’il ne lâchera plus. N’en déplaise au cocaïnomane fou qui n’est même plus président de l’Ukraine.

      A cela s’ajoute le fait que Poutine préfère laisser à l’UE le soin de payer l’addition de la reconstruction de la partie à l’Ouest du Dniepr.

      1. Avatar de Pacha
        Pacha

        n’importe quoi votre commentaire !!! a en croire vos écris Poutine est un brave type qui ne fait rien de mal juste envoyer des misiles sur des civils et envoyer des chars en Ukraine pour faire joli !!!

        1. Avatar de Sid
          Sid

          85% d’opinions favorables en Russie, en faveur de Poutine, selon des organismes de sondage occidentaux (je précise, parce que tu sembles pas très fûté, que ce ne sont pas des organismes staliniens) ! ! !
          Alors oui, les Russes ne semblent pas penser, ne t’en déplaise, que Poutine est un sale type. Maintenant, étant un vrai démocrate, je te laisse continuer à baigner dans ta crasse ignorance dans laquelle tu sembles te complaire.
          Fais-toi plaisir !

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