Uranium en Afrique: une transaction majeure va bousculer les marchés

Photo Getty Images

Le marché de l’uranium, chamboulé ? En effet, l’entreprise Fission uranium vient d’être officiellement rachetée par Paladin Energy, contre la modique somme de 840 millions de dollars. Une prise de contrôle qui permet à Paladin Energy de devenir l’un des plus gros producteurs du continent.

Pour comprendre ce rachat, c’est du côté du Canada qu’il faut regarder. En effet, les actionnaires du géant canadien Fission uranium ont voté à l’unanimité (67.9%) leur rachat par Paladin Energy, société australienne, qui a pour ambition de s’imposer comme l’un des leaders mondiaux de l’approvisionnement en uranium. Ce rachat, extrêmement important, lui permet d’avancer en cette direction.

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Un rachat qui fera date

À l’échelle du continent africain, cette nouvelle est importante puisque le groupe canadien Fission uranium était implanté en Namibie. De fait, le rachat offre à Paladin Energy la possibilité de bénéficier du portefeuille déjà bien établi du groupe, au point même de devenir l’un des principaux producteur et fournisseur du continent africain, voire au monde. En effet, ce projet positionne, de facto, le géant australien comme alternative viable.

À l’heure où l’énergie nucléaire est de plus en plus prisée, cette affaire sonne comme un formidable coup. En effet, à l’occasion de la COP Abu Dhabi, les pays participants ont annoncé leur volonté de tripler les capacités nucléaires mondiales pour produire une énergie propre. Forcément, les besoins en uranium vont augmenter, au moins d’ici à 2050, date à laquelle les pays participants ont fixé cette échéance.

Paladin Energy, nouveau géant de l’uranium

Ce rachat n’a pas et n’aura toutefois pas d’impact sur le cours de l’uranium qui, pour la première fois depuis 2007, a franchi les 100 dollars la livre. Mais il contribuera à faire de Paladin Energy, l’un des futurs géants mondiaux de ce marché. D’ailleurs, les objectifs sont clairs. Le groupe espère produire 4 à 4.5 millions de livres d’uranium d’ici à la fin de l’année 2025.

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