Une découverte archéologique majeure révèle les traits d’une jeune femme noire momifiée il y a 2.500 ans, dont le visage vient d’être reconstitué par une équipe de scientifiques. Les analyses suggèrent qu’il s’agirait d’une princesse originaire du royaume de Koush, une puissance antique qui s’étendait sur le territoire de l’actuel Soudan.
Le musée de Perth s’apprête à présenter cette reconstitution exceptionnelle, fruit d’un travail minutieux basé sur l’étude approfondie des caractéristiques morphologiques du crâne. Les recherches menées ont mis en lumière des particularités anatomiques distinctes des traits égyptiens traditionnels, renforçant l’hypothèse de l’origine kouchite de la défunte.
L’anthropologue craniofacial Chris Rynn, responsable de cette reconstitution, souligne la rigueur scientifique du processus. « La forme du crâne ne ressemble à aucun des anciens Égyptiens que j’ai vus auparavant. Lorsque vous reconstruisez le visage, vous n’avez aucun contrôle sur sa forme car tout est fixé au crâne par la méthode scientifique. Je n’ai aucune liberté artistique », laisse entendre l’anthropologue.
Cette approche garantit une fidélité maximale aux caractéristiques physiques de la jeune femme. Cette reconstitution témoigne des liens étroits qui unissaient l’Égypte antique au royaume de Koush, l’un des empires les plus influents de cette période. La présence d’une princesse kouchite en terre égyptienne illustre la complexité des relations diplomatiques et culturelles entre ces deux civilisations millénaires.
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