Il y a quelques jours, les services secrets britanniques mettaient en garde. En effet, selon eux, la Russie pourrait représenter une véritable menace pour la sécurité européenne. Sabotage, vol de données et autres informations… Londres et le MI5 (services secrets britanniques) sont sur le qui-vive.
Même son de cloche, chez les Allemands. En effet, Bruno Kahl, le patron des services d’espionnage et de contre-espionnage, a affirmé que malgré ce que les gens peuvent penser, l’Union européenne est aujourd’hui en guerre frontale, avec la Russie, quand bien même l’espace géographique de ce conflit reste cantonné à l’Est de l’Ukraine. Entre livraisons d’armes, financements et menaces, la situation est effectivement très tendue.
L’Allemagne fait part de ses craintes
À ce titre, le chef du Renseignement intérieur (BfV), Thomas Haldenwang a tenu à alerter sur les éventuelles actions que pourraient mener des agents russes, sur le sol européen. Il a notamment cité des campagnes de désinformation, particulièrement brutales par ailleurs, dans certaines régions de l’Europe, comme la Pologne ou les pays baltiques. L’objectif ? Tester les lignes rouges et susciter le sentiment d’insécurité.
La Russie profite de l’occasion pour se préparer du mieux possible à un conflit généralisé avec l’OTAN. Selon l’Allemagne, Moscou sera en mesure d’être bien préparée, d’ici à la fin de la décennie actuelle. Une manière pour Berlin d’accroître la pression sur ses alliés, pour tous tirer dans le même sens et se préserver, au même titre que préserver la sécurité de chacun de ses citoyens.
Berlin souhaite que l’UE soit préparée
Problème, les menaces “brûlent de partout”. Russie donc, mais aussi Chine ou Iran ainsi qu’islamisme radical… L’Allemagne et plus globalement, l’Union européenne, font aujourd’hui face à une situation inédite en ce 21e siècle, qui requiert de l’ensemble des services de renseignements, des forces de l’ordre et des citoyens, de faire particulièrement attention.
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