,

Bénin : L’Anatt détruira bientôt les plaques d’immatriculation non retirées

Photo : DR

L’Agence nationale des transports terrestres (Anatt) exhorte ses usagers à retirer leurs titres d’immatriculation avant la date limite du 31 octobre 2024. Le directeur général, Richard Dada, a précisé que les titres non réclamés seront détruits conformément à la réglementation en vigueur. Les usagers sont invités à vérifier leurs dossiers et à prendre rendez-vous en ligne via le site de l’Anatt pour éviter toute perte.

Notons que, ce n’est pas le premier appel que lancent les autorités de cette structure exerçant dans le domaine des Transports au Bénin. A la faveur d’une sortie médiatique qu’il a effectuée le 15 juillet dernier, le Directeur Général de l’Agence Nationale des Transports Terrestres du Bénin (ANaTT), Richard Dada avait déjà abordé la situation des personnes qui n’avaient pas retiré leurs plaques d’immatriculation.

Publicité

Les 90 jours expirent le 31 octobre

Il note particulièrement que les dispositions ont été prises dans le but de faciliter aux usagers l’obtention de leurs plaques. En plus de toutes les mesures prises pour faciliter l’accès des usagers à ce service, il a été annoncé lors de cette sortie médiatique que, les plaques qui ont été confectionnées et qui n’ont pas été retirées seront purement et simplement détruites. Le délai retenu par les responsables de la structure est trois mois. Ainsi, le décompte avait commencé depuis le mois d’août. (Rejoignez la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp en cliquant sur le lien 👉🏾 https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Cette histoire de plaques d’immatriculation commandées mais non retirées démontre les lacunes qu’il y a dans nos structures étatiques :
    Les plaques d’immatriculation devaient être confectionnées dans un modus de séance tenante. On me dira que le confectionneur manque de capacité afin de confectionner les plaques à ce rythme. Cependant c’est pertinent. Tout doit être fait pour satisfaire le besoin de cette manière-là.
    L’État ne devrait pas par une gestion approximative dans les structures permettre lui-même le désordre et la fraude.
    Cela veut dire que tout engin, tout véhicule avant d’être autorisé à circuler sur la voie publique doit être auparavant obligatoirement immatriculé. Et s’il peut avoir en l’avenir de changement de propriétaire, cela doit être organisé, de telle façon que ce changement puisse avoir un suivi administratif qui pourra être toujours annoncé par la société d’assurance du véhicule et les services d’impôt.
    Tout ceci doit être fondé sur une loi qui impose aux maisons de vente des engins et véhicules neufs, l’obligation d’exigence aux acquéreurs des véhicules, que le véhicule nouvellement acquis ne pourra être remis pour circuler qu’avec le port de la plaque d’immatriculation. Aucun véhicule ne doit entrer en circulation sans le port de la plaque d’immatriculation.
    Si l’on pouvait organiser la structure de cette façon, l’on évitera tout ce désordre et tout cet encombrement des plaques commandées mais non retirées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité