Des tensions au sein des BRICS ? En effet, récemment, un pays a demandé à rejoindre le groupement de ces économies qui souhaitent imposer une alternative au bloc occidental. Mais cette adhésion a été soumise au droit de veto exprimé par l’un des pays membres – fondateurs.
Ce pays, c’est le Brésil. En effet, Brasilia a tout simplement exprimé son refus quant à l’adhésion du Venezuela au groupe des Brics. Les relations entre les deux pays sont extrêmement tendues depuis plusieurs semaines, voire mois, à cause notamment de la réélection de Nicolás Maduro à la tête du pays, vivement contestée aussi bien sur place, que par une partie de la communauté internationale.
Le Brésil ne veut pas du Venezuela
Alors que l’adhésion au Brics pouvait éventuellement aider le Venezuela à sortir la tête hors de l’eau, aussi bien économiquement que politiquement, le pays s’est finalement heurté au droit de veto du Brésil. Une décision vécue par Caracas comme étant une véritable “agression” alors même que le reste des pays participants au sommet de Kazan, qui s’est tendu jusqu’au 24 octobre, semblait y être favorable.
Selon Caracas, le Brésil agit ainsi de la même façon que le bloc occidental, agitant intolérance, haine et exclusion. Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a ensuite fustigé la politique menée par le Brésil à son encontre, affirmant que la présidence Lula recopiait de manière immorale la politique prônée par Jair Bolsonaro en son temps, à l’encontre du Venezuela, de son peuple et la révolution bolivarienne.
La Russie espère une résolution rapide du conflit
De son côté, le président Poutine a plusieurs fois affirmé qu’il espérait voir la situation se décanter entre les deux pays. Il a alors par la suite assuré souhaiter au président Maduro, une pleine et entière réussite suite à des élections qu’il aurait gagnées, selon ses dires, honnêtement. Entre Caracas et Brasilia, les relations ne sont toutefois pas prêtes de se réchauffer. Récemment, le Venezuela a révoqué l’autorisation donnée au Brésil, de représenter l’Argentine sur ses terres ainsi que la gestion de la résidence de l’ambassade dans laquelle se trouvent actuellement six opposants au régime.
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