Le prochain sommet des BRICS, prévu fin octobre à Kazan, s’annonce comme un événement diplomatique majeur pour la Russie. Yuri Ushakov, conseiller du président russe pour les Affaires étrangères, a révélé que 24 dirigeants ont déjà confirmé leur présence, démontrant ainsi l’intérêt croissant pour cette alliance économique en développement.
Parmi les participants attendus figurent des poids lourds politiques tels que le président chinois Xi Jinping et son homologue brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. La présence annoncée de Masoud Pezeshkian, représentant l’Iran, souligne également l’élargissement du cercle d’influence des BRICS au-delà de ses membres fondateurs.
L’ampleur de cet événement se reflète dans le nombre d’invitations lancées par Moscou. Selon Ushakov, pas moins de 38 États ont été conviés, englobant à la fois les membres actuels et les pays manifestant un intérêt pour une coopération avec le bloc. Cette ouverture témoigne de la volonté des BRICS d’étendre leur réseau et leur influence sur la scène internationale.
Le choix de Kazan comme lieu de rencontre n’est pas anodin. Cette ville, capitale du Tatarstan, symbolise le multiculturalisme russe et pourrait servir de vitrine à la diversité que les BRICS cherchent à promouvoir dans l’ordre économique mondial.
La tenue de ce sommet intervient dans un contexte géopolitique tendu pour la Russie, engagée dans un conflit en Ukraine. Malgré les sanctions occidentales, Moscou parvient à maintenir et même à renforcer ses liens diplomatiques, notamment avec les pays émergents et en développement.
L’attrait exercé par les BRICS s’explique en partie par leur vision d’un ordre mondial multipolaire, offrant une alternative aux institutions dominées par l’Occident. Pour de nombreux pays, cette alliance représente une opportunité de diversifier leurs partenariats économiques et de gagner en influence sur la scène internationale.
Le sommet de Kazan sera l’occasion pour les participants d’aborder des questions cruciales telles que la réforme du système financier international, la coopération économique Sud-Sud, et les défis environnementaux. Il pourrait également être le théâtre de discussions sur l’élargissement potentiel du groupe, un sujet qui suscite un intérêt croissant.
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