Au Proche-Orient, la guerre continue entre le Hamas palestinien, l’armée israélienne et le Hezbollah libanais. Récemment, une frappe du groupe, directement soutenu par Téhéran, a d’ailleurs eu d’importantes répercussions au sein de Tsahal. 4 victimes seraient, selon les autorités, à déplorer.
Cette attaque, qui a ciblé une caserne militaire à Haïfa, a été présentée par le Hezbollah libanais, comme étant un “avant-goût” de ce qui pourrait frapper Israël, si d’aventure, l’armée décide de continuer à frapper le sud du Liban. Pour rappel, Tsahal y mène des opérations afin d’empêcher le Hezbollah de prospérer, estimant que le groupe islamiste représentait un danger pour son intégrité et la sécurité de ses citoyens.
4 soldats israéliens perdent la vie
Une frappe meurtrière donc, qui aura coûté la vie à 4 soldats, selon les retours de l’armée israélienne, qui a ajouté que 7 soldats seraient également grièvement blessés. Cette offensive a eu lieu via l’envoi de drones. Elle ciblait le camp d’entraînement de la brigade Golani, située à Binyamina, au nord du pays. Il s’agit de la frappe la plus meurtrière depuis le 23 septembre dernier.
Une offensive qui ne manquera pas de relancer la farouche volonté du Premier ministre Netanyahou, d’intervenir davantage au sud du Liban et peut-être même au-delà, en s’en prenant directement à Téhéran (même si nous ne savons ni quand ni comment). Dans le même temps, la communauté internationale appelle au calme, notamment au niveau européen.
700 000 déplacés au Liban
Depuis le début des combats entre Israël et le Liban, le 23 septembre dernier, 1 300 personnes ont perdu la vie côté libanais. De même l’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé que 700 000 personnes avaient été déplacées depuis le début du conflit, beaucoup étant en partance pour le nord du pays, voire la Syrie, que certains réfugiés libanais avaient fui, il y a quelques années, à l’époque de l’État islamique.
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