Maghreb: des investisseurs britanniques en prospection dans cet état

Photo : DR

Une mission commerciale britannique se rendra au Maroc du 15 au 17 octobre 2024 pour explorer les opportunités liées aux préparatifs de la Coupe du Monde 2030. Cette annonce, faite par John Humphrey, commissaire commercial du roi Charles III pour l’Afrique, souligne l’intérêt croissant des entreprises internationales pour le vaste projet d’infrastructures lancé par le Royaume chérifien.

Le Maroc, qui co-organisera l’événement aux côtés de l’Espagne et du Portugal, s’attelle à développer un réseau d’infrastructures modernes pour accueillir le tournoi. Un projet phare illustre cette ambition : la construction d’un nouveau stade à Casablanca, prévu pour accueillir jusqu’à 115 000 spectateurs, potentiellement en lice pour accueillir la finale de la compétition.

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Les relations commerciales entre le Royaume-Uni et le Maroc, déjà établies dans divers secteurs, semblent promises à un nouvel essor. Le domaine des infrastructures apparaît comme un terrain fertile pour approfondir ces partenariats. John Humphrey met en avant l’expertise des entreprises britanniques, les qualifiant de « leaders mondiaux en matière de création d’héritages durables ».

La délégation de 12 entreprises britanniques cherchera à identifier des opportunités de collaboration, notamment dans la transformation de la mobilité urbaine et des espaces publics. L’objectif est double : offrir une expérience de classe mondiale aux supporters tout en créant des infrastructures pérennes, bénéfiques aux Marocains et aux visiteurs bien au-delà de 2030.

Cette visite s’inscrit dans la continuité d’une précédente mission de l’Autorité Britannique des Infrastructures, effectuée en février 2024. Ces échanges témoignent de l’intérêt mutuel à renforcer la coopération dans le cadre des grands projets d’infrastructures marocains.

En accueillant la Coupe du Monde 2030, le Maroc devient le deuxième pays arabe et africain à organiser cet événement majeur, après le Qatar en 2022 et l’Afrique du Sud en 2010. Cette opportunité représente un tremplin pour le développement des infrastructures du pays, attirant l’attention et l’expertise d’acteurs internationaux désireux de participer à cette transformation.

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