Au Maroc, le fils d’un parlementaire vient d’être officiellement condamné par la justice, à une peine de prison de 30 ans. Une peine réduite pour celui qui, en première instance, avait été condamné à la prison à perpétuité par la Cour de justice qui s’était chargée de gérer son dossier.
Dans l’affaire du meurtre d’un jeune homme de 20 ans, entrepreneur et investisseur dans le domaine de l’électronique, la Chambre criminelle de la Cour d’appel d’Agadir s’est montrée un peu plus clémente à l’encontre du tueur. Ce dernier, un fils de parlementaire, âgé de 27 ans au moment des faits, a été condamné à une peine de prison de 30 ans, après avoir déposé un recours en appel.
30 ans de prison pour le meurtre de son associé
Selon la famille de la victime, les deux hommes étaient associés. Or, la situation aurait particulièrement mal tourné, le plus jeune devant environ 3 millions de dirhams à son partenaire. Les deux avaient alors convenu, au cours d’un échange téléphonique, de se rencontrer dans une petite zone rurale située non loin d’Agadir. Les choses vont alors extrêmement mal tourner.
En effet, les deux hommes en viennent aux mains et la victime est étranglée à l’aide d’un câble de caoutchouc. Le cadavre de la victime sera ensuite déposé dans le coffre de la voiture de l’assassin qui roulera jusqu’à trouver un terrain vague. Il aspergera alors le corps d’un liquide inflammable avant de le brûler. Le suspect sera rapidement arrêté et entendu par les forces de l’ordre.
La justice retient la préméditation
Condamné à perpétuité en première instance, le suspect (reconnu coupable depuis, donc) a déposé un recours en appel. Ses avocats ont également fait parvenir une attestation médicale évoquant un trouble schizophrène et ont réclamé son internement dans un hôpital psychiatrique dédié. Une contre-expertise légale est toutefois venue attester de la bonne santé du prévenu qui purgera donc sa peine, en prison.
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