Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a lancé un avertissement sévère à la Corée du Nord, mettant en garde contre les conséquences dévastatrices d’une éventuelle utilisation de l’arme nucléaire. Ces propos ont été tenus lors d’une cérémonie marquant l’anniversaire de la création des forces armées sud-coréennes, devant 5300 militaires réunis à la base aérienne de Séoul.
Yoon Suk Yeol a souligné la détermination de son pays à répondre de manière « résolue et écrasante » à toute agression nucléaire de la part de Pyongyang. Il a averti que l’usage d’armes nucléaires par le Nord signerait la fin du régime de Kim Jong-un, mettant en avant la puissance de l’alliance militaire entre la Corée du Sud et les États-Unis.
La démonstration de force sud-coréenne s’est manifestée par la présentation du missile balistique Hyunmoo-5, capable de détruire des installations souterraines. Cette exhibition a été complétée par le survol d’un bombardier lourd américain B-1B, illustrant la solidité du partenariat stratégique entre Séoul et Washington.
Face à ces démonstrations, la Corée du Nord a réagi par la voix de Kin Kang Il, vice-ministre de la défense, qui a déclaré que l’armée nord-coréenne surveillerait attentivement le déploiement de ces moyens stratégiques. Il a également affirmé que les forces armées de Pyongyang étaient prêtes à défendre pleinement le pays.
Ces tensions interviennent dans un contexte de révélations récentes concernant les capacités nucléaires nord-coréennes. La Corée du Nord a en effet dévoilé des images d’une installation d’enrichissement d’uranium, une démarche interprétée par les services de renseignement sud-coréens comme un message adressé aux États-Unis. Selon ces mêmes sources, Pyongyang serait désormais en mesure de produire un nombre significatif d’armes nucléaires à partir de ses stocks d’uranium hautement enrichi et de plutonium.
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