Olivier Boko, influent homme d’affaires béninois et proche collaborateur du président Patrice Talon, est actuellement détenu au Bénin, où ses conditions de détention viennent de changer selon une publication faite par le média Africa Intelligence. Initialement placé dans une cellule individuelle équipée de certains privilèges, Boko a été transféré à la prison de haute sécurité d’Akpro-Missérété. Cette prison est destinée aux détenus jugés hautement sensibles et inclut des criminels liés au terrorisme et à la corruption.
Ce transfert s’accompagne de mesures renforcées visant à réduire ses contacts extérieurs : seules son épouse et son équipe juridique peuvent lui rendre visite, dans un cadre de visites restreint et surveillé. Les accusations portées contre Olivier Boko incluent complot contre l’État, corruption et blanchiment d’argent. Ces charges sont examinées par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), un organe dédié aux crimes d’importance nationale.
Les audiences se succèdent, mettant Boko face à la sévérité de la justice béninoise. L’affaire Boko polarise l’opinion publique, notamment en raison de sa proximité avec le pouvoir. Sa détention dans des conditions plus strictes fait écho à une tendance croissante au Bénin vers un contrôle renforcé des affaires de corruption et de sécurité nationale. Ses proches et ses avocats soulèvent des préoccupations quant à la rigueur de son traitement, appelant à une procédure équitable et transparente dans un contexte politique sensible.
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