La vallée du Statunga dans l’’arrondissement de Zinvié dans la commune d’Abomey-Calavi a abrité en fin de semaine dernière un atelier d’imprégnation et d’appropriation d’une loi sur l’alimentation scolaire au Bénin. Organisé par la commission de l’éducation de l’Assemblée nationale avec l’appui financier du Programme alimentaire mondial (Pam), ce séminaire parlementaire a été ouvert par Kakpo Mahougnon, premier secrétaire parlementaire de l’Assemblée nationale du Bénin.
Dans son intervention au nom du Président Louis Vlavonou, il a rappelé le contexte de cette initiative. « Appréhender le bien fondé et cerner tous les contours de ce projet de loi, à l’effet de pouvoir faire les aménagements nécessaires au moment de son étude en Commission et de son examen en plénière est la raison fondamentale de ce séminaire qui permettra aussi d’expliquer aux participants la nécessité d’encadrer l’alimentation scolaire en République du Bénin ; de présenter aux parlementaires le contenu du projet de loi relatif à l’alimentation scolaire en République du Bénin et enfin de recueillir les observations des parlementaires ».
Cette loi permettra de soutenir le changement de comportement pour promouvoir l’alimentation scolaire, reliant la production à la consommation locale, a précisé Raliou Arinloyé, représentant du ministre des Enseignements maternel et primaire.
« Le projet de loi qui fait l’objet de cet atelier constitue un cadre législatif pour institutionnaliser et pérenniser l’alimentation scolaire au Bénin. C’est pour cela que le Pam est heureux d’avoir apporté son appui technique pour son élaboration et ne ménage aucun effort pour accompagner les actions visant son opérationnalisation », a dit à l’occasion Ali Ouattara, représentant résident au Bénin du programme alimentaire mondial.
Depuis 2016 en effet, des résultats encourageants ont en été enregistrés dans la mise en œuvre du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi), selon Victor Prudent Topanou, président de la Commission de l’éducation de l’Assemblée nationale. D’un taux de couverture national de 30% avant 2016, on est passé à 75% en 2024, soit 5708 écoles, 1.300.000 élèves impactés pour un montant global de 32,5 milliards de FCfa.
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