Après plus de deux ans de tensions diplomatiques, les relations commerciales entre l’Algérie et l’Espagne sont de nouveau sur la voie de la normalisation. Cette évolution positive fait suite à un lent processus de réchauffement des liens entre les deux pays, amorcé depuis plus d’un an.
Selon le président du Conseil commercial et industriel algéro-espagnol (CCIAE), Djamel Eddine Bouabdallah, les transactions commerciales ont déjà repris, avec notamment le déblocage des domiciliations bancaires. Cette annonce marque la fin d’une période difficile pour les entreprises des deux pays, qui attendaient impatiemment ce retour à la normale.
Le contexte politique a joué un rôle important dans cette évolution. Les prises de position plus nuancées du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental, ainsi que sa reconnaissance de l’État de Palestine, ont contribué à apaiser les tensions. Les efforts de part et d’autre ont permis de jeter les bases d’une reprise des échanges.
Du côté algérien, la dynamique positive de l’économie et une nouvelle approche de coopération équilibrée laissent entrevoir de belles perspectives pour l’avenir des relations algéro-espagnoles, notamment sur le plan économique. L’Algérie, fraîchement nommée membre partenaire du groupe des BRICS, semble bien positionnée pour renforcer ses liens avec l’Espagne.
Pour les entreprises, ce déblocage est une bouffée d’air frais. Certaines, comme l’entreprise espagnole Talleres Pradillos SL, spécialisée dans la fabrication de machines pour les travaux publics, ont dû faire face à l’arrivée de concurrents italiens sur le marché algérien pendant la période de perturbations. Elles peuvent désormais reprendre leurs activités avec sérénité.
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