Le royaume chérifien prépare activement l’organisation de la Coupe du monde 2030, un événement qu’il co-organisera avec l’Espagne et le Portugal. Les annonces de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, révèlent l’ampleur des préparatifs engagés sur l’ensemble du territoire national.
La stratégie d’accueil des équipes reflète une vision décentralisée de l’événement. Trente-deux villes marocaines participeront à cette compétition internationale, offrant des sites d’hébergement et d’entraînement aux sélections qualifiées. Cette répartition permettra une distribution équitable des retombées de l’événement à travers les différentes régions du pays.
Le plan d’accueil prévoit une flexibilité logistique innovante. Une équipe basée à Rabat pourrait, par exemple, établir son camp de base à Nador, illustrant la volonté d’optimiser l’utilisation des infrastructures sur l’ensemble du territoire. Cette approche souligne l’ambition du Maroc de transformer cette compétition en célébration continentale, dépassant les frontières nationales pour rayonner sur l’Afrique et le monde arabe.
Les infrastructures existantes bénéficieront d’un programme de rénovation complet. À Casablanca, l’affluence des supporters du Raja et du Wydad justifie la construction d’un nouveau stade aux normes internationales. Les aéroports de Marrakech, Agadir, Fès, Tanger et Casablanca seront agrandis pour répondre à l’augmentation du trafic attendu.
Le développement des transports s’inscrit également dans cette dynamique avec l’extension programmée de la Ligne à grande vitesse vers Marrakech et Agadir. Ces projets d’envergure, comme le souligne Lekjaa, s’intègrent dans une vision à long terme du développement national, constituant un atout majeur dans la candidature marocaine.
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