Le Grand Sud algérien recèle un potentiel minier considérable, particulièrement en or, qui s’apprête à franchir un cap décisif dans son développement industriel. Les gisements d’Amesmessa et de Tirek, situés à In Guezzam, incarnent cette transformation stratégique qui s’annonce prometteuse pour le secteur minier national.
Actuellement exploités de manière artisanale, ces sites miniers sont désormais ciblés par un ambitieux projet de partenariat international visant une exploitation en profondeur. La Sonarem, consciente de l’ampleur des défis techniques, a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour développer ces gisements riches d’une réserve estimée à plus de 2,5 millions de tonnes.
Un dialogue prometteur s’est engagé avec le groupe australien Lionsbig Group, qui a manifesté un intérêt significatif pour collaborer dans ce domaine. Lors d’une rencontre avec Mohamed Arkab, le PDG Brian Wesson a souligné l’engagement de son entreprise à conduire des projets durables, mettant l’accent sur la protection environnementale, la formation et le transfert technologique.
Le paysage minier du Sud algérien se transforme rapidement. Depuis 2022, plus de 190 micro-entreprises sont actives dans trois wilayas, ayant produit 153 kg d’or cette année. Cette dynamique illustre la volonté des autorités d’élargir le champ d’action à de nouvelles régions riches en ressources minérales.
Les perspectives sont ambitieuses : passer d’une exploitation artisanale à une approche industrielle moderne, renforcer les activités de recherche et d’exploration, et développer une industrie de transformation performante. L’objectif est clair : valoriser les richesses minières du pays tout en créant de la valeur ajoutée locale.
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