Alors que la guerre en Ukraine continue, après bientôt 1.000 jours de combats, les autorités du monde entier craignent une chose en particulier : que le conflit ne dégénère au point que le nucléaire devienne une option viable. Si la Russie a déjà agité la menace, l’Ukraine n’entend pas se laisser faire.
C’est, tout du moins, ce que laisse entendre le média britannique du Times. En effet, le journal a affirmé que Kiev serait tenté de développer sa propre arme nucléaire dans le cas où les États-Unis stopperaient de financer Kiev et son armée au moment de l’accession du gouvernement Trump à la Maison-Blanche. Pour rappel, l’arrivée au pouvoir du président élu est attendue pour janvier 2025.
L’Ukraine, sur le chemin du nucléaire ?
Des accusations balayées d’un revers de la main par l’Ukraine. En effet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine a affirmé sur les réseaux sociaux que son pays était particulièrement attaché au respect du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Il a ensuite ajouté que l’Ukraine ne travaillait pas et ne travaillerait pas au développement d’une arme nucléaire utilisable dans un but militaire.
Le Times semble toutefois persister, allant même jusqu’à assurer que Kiev pourrait développer une bombe relativement similaire à celle envoyée par les États-Unis sur la ville de Nagasaki, au Japon, au mois d’août 1945, signant d’ailleurs la reddition de l’empire dans ce conflit. Difficile toutefois d’expliquer comment le journal britannique en est arrivé à cette conclusion.
Un think tank à l’origine de la rumeur ?
Le Kyiv Post, média ukrainien indépendant, croit néanmoins savoir que le Times, pour arriver à diffuser de telles informations, se serait appuyé sur divers rapports, notamment un récemment diffusé par le Centre de recherche, de conversion et de désarmement de l’armée. Il s’agit d’un think-tank non officiel chargé de travailler sur la défense ukrainienne et le futur du pays.
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