L’affaire tentative de coup d’Etat a fait réagir l’ancien président du Cadre de concertation des confessions religieuses du Bénin, Michel Alokpo. Homme de foi, juriste et acteur de la Société civile, il a exprimé dimanche 3 octobre dans une émission, l’incompréhension de l’opinion publique nationale mais aussi ses doutes sur la gestion de ce dossier.
« L’opinion publique ne comprend pas », a déclaré le pasteur Michel Alokpo, qui se prononçait sur l’affaire tentative de coup d’Etat contre le régime de Patrice Talon. Selon lui, la procédure ayant conduit à l’arrestation de certaines personnalités politiques de premier plan du régime de la Rupture, notamment Olivier Boko et Oswald Homéky, reste floue. Il a évoqué ainsi, le climat de confusion qui règne au sein de la population, qui s’interroge sur le fondement des accusations.
Michel Alokpo a fustigé aussi ce qu’il appelle la pression sur les acteurs de la justice. En effet, lors de la session parlementaire, des députés se sont levés pour condamner ce coup d’Etat supposé, alors même que le dossier est encore en instruction. Ce qui, selon le pasteur Alokpo ressemble à une pression sur la justice. « Ils semblent vouloir faire pression sur les juges », a-t-il laissé entendre. Mais fort heureusement, le rappel à l’ordre du président de l’Assemblée nationale, qui a réitéré l’importance de la séparation des pouvoirs a rassuré l’ancien président du Cccr.
Pour le pasteur, l’affaire dite tentative de coup d’Etat est encore entouré de nombreux mystères qu’il faudra élucider pour permettre au peuple béninois de savoir exactement de quoi il s’agit. Surtout, a-t-il précisé, qu’il s’agit de personnes très proches du président de la République.
Michel Alokpo a déploré par ailleurs, une mainmise de l’Exécutif sur les autres institutions de l’Etat, ce qui rend difficile l’équilibre démocratique depuis que le Bénin a adopté ce régime en 1990. « il y a-t-il jamais eu séparation des pouvoirs dans ce pays », s’est interrogé Michel Alokpo dans son intervention du jour. Globalement donc, la question est plus profonde et fait le lit à la situation qui prévaut actuellement dans le pays. Tant que la démocratie béninoise n’est pas dynamique, il est facile d’assister à des affaires comme celle de la tentative de coup d’Etat, a-t-il ajouté. (Rejoignez la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)



Que la justice fasse sont travail exactement comme ce fut le cas pour Réckya MADOUGOU et Joël Aïvo.
Jamais deux sans trois dit on.
Lire : son travail.
Mon commentaire SVP
Après c’est dire que c’est un journal de droit Canadien
Je suis au Canada en Janvier prochain. Je vérifie et je casse tout ça
Un pseudo journal indépendant qui roule pour les opposants
Une honte
Certains loubards d’ici me diront de lire Takou ou Toko plutôt que de venir ici .
Mais ici je reste en mémoire du fondateur que je connais et qui appréciais mes profondes convictions. Ce n’est pas le fiston qui dira le contraire.
Ils ne roulent pas seulement pour les opposants, mais aussi pour le niger et AES avec des reportages sélectifs ou à tête chercheuse
Laissons la justice faire son travail… voilà quelques mots qui m ont toujours énervé…et depuis toujours
Pour le cas d espèce..ceux qui le disent.. même sont conscients..qu il y a longtemps..on a plus de justice
laissons la justice faire son travail
Qu’il donne son avis personnel. Qu’il parle de lui-même sans parler des ressentiments de la population. C’est une manipulation des consciences puisque ce vieux aussi respectable soit-il ne sait pas ce que les uns et les autres pensent vraiment d’une procédure pendante devant les tribunaux. Procédure dont on ne connaît point les tenants et aboutissants. Pourquoi se perdre en conjectures ?? conjecture qui est l’apanage des politiciens de notre pays. C’est irresponsable. Laissons la justice faire son travail et évitons les interférences.
Alokpo, mi na lè kpo nouwé
Oui nous sommes d’accord avec vous